Denis Boudreau

Formation : L’accessibilité numérique et les communications inclusives

Afin de s’assurer que la transformation numérique des commerçants de l’agglomération de Québec soit la plus inclusive possible, le programme 100 % numériQC collabore avec le Regroupement des organismes de personnes handicapées de la région de la Capitale-Nationale (ROP03) et se munit de ressources supplémentaires développées par le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ).

Dans le cadre de cette collaboration, une formation a été offerte par Denis Boudreau, consultant, formateur, coach et conférencier. Cette séance permet de mieux comprendre les enjeux reliés à l’accessibilité du Web et ses nombreux bénéfices, tout en explorant certaines des meilleures pratiques pour assurer des expériences numériques qui soient accessibles aux personnes en situation de handicap.

Également, développé par le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) et le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAM), nous vous partageons ce dépliant numérique qui vous permettra de vous sensibiliser en matière de bonnes pratiques liées à l’accessibilité numérique afin de créer des expériences en ligne inclusives. Facile d’utilisation, il fournit des conseils pratiques sur la navigation conviviale et la création de contenus adaptés.


Par où commencer pour se distinguer de la compétition | La rédaction web avec Alexandra Martel

Vous avez une entreprise et vous vous demandez comment faire pour rédiger des textes intéressants et vendeurs? Vous ne savez pas par où commencer ou comment vous y prendre pour amener les clients à interagir avec votre contenu? On répond à ces questions dans cet article-entrevue. 

À la suite de la formation sur la rédaction web d’Alexandra Martel, présentée par l’Office québécois de la langue française en mars dernier, on en a profité pour lui poser quelques questions sur ce même sujet. Fondatrice de son entreprise, Les mots pour vendre, Alexandra a formé des milliers de personnes à rédiger des textes plus captivants et plus vendeurs depuis 2017. Voici donc ses trucs et astuces afin de mieux maîtriser la rédaction et vous démarquer de la concurrence. 

 

Les bonnes pratiques pour la rédaction de contenu web en français

On a discuté avec Alexandra des bonnes pratiques pour rédiger efficacement ainsi que de ses astuces pour y arriver. Elle a tenu à nous rappeler durant l’entrevue que l’écriture, c'est difficile et qu’on ne doit pas se mettre trop de pression au jour 1. C’est avec la pratique et l'entraînement que l’on devient plus à l’aise et agile dans notre rédaction. C’est avec ceci en tête que l’on a discuté des enjeux du français et de la rédaction.  

 

Quelles sont les astuces pour captiver l'attention des lecteurs ?

Il faut « porter plus d’attention à la première phrase. Souvent, à cause de notre éducation, on a tendance à tourner autour du pot en début de texte.» Pour mettre en contexte le lecteur, on veut s’assurer qu’il ait toute l’information nécessaire pour sa compréhension de la suite. Par contre, sur le web, le lecteur veut aller droit au but. Que ce soit sur les médias sociaux ou sur une page À propos, si le lecteur n’est pas intéressé par la première phrase, il passera rapidement au contenu suivant sans s’arrêter sur votre contenu. Il est donc primordial d’avoir un début de texte captivant, surtout pour un texte de vente. 

Autre élément à garder en tête : l’humain aime les histoires, les anecdotes, les potins. N’hésitez pas à raconter l’histoire de votre boutique, l’inspiration derrière le nouveau plat de votre menu ou encore présentez l’employé clé de votre entreprise. Ce sont des éléments qui interpellent les clients et les incitent à lire votre texte. Alexandra nous mentionnait qu’elle adore commencer une histoire en plein milieu. Son exemple, « Je me suis enfermé dans les toilettes, j’étais terrifié… tout d’un coup, tu te demandes pourquoi la personne est enfermée dans les toilettes et tu as envie de comprendre, tu as envie de savoir la suite, c’est plus fort que nous. » L’humain s’exprime en histoire, il veut comprendre ce qui s’y produit. 

Posez-vous la question, est-ce que vous trouvez votre texte intéressant, est-ce que vous-même vous arrêteriez pour le lire dans votre fil d’actualité Facebook? Si la réponse est non, repensez-y encore un peu avant de le publier. Laissez le reposer et revenez-y plus tard, de nouvelles idées pourraient avoir fait surface. 

 

Comment adapter son style d'écriture à son public cible ?

C’est important de savoir à qui l’on parle lorsque l’on rédige pour convaincre. En effet, un client sera beaucoup plus interpellé par un texte qui parle de sa propre réalité qu’un texte trop général ou un exemple hors de son milieu. 

Si vous avez un seul public, que tous vos clients se ressemblent, c’est plus simple, on rédige un texte et il conviendra à tous. Si, au contraire, vous avez trois ou quatre clientèles différentes, la tâche peut devenir plus complexe, on doit donc s’adapter. 

Attention, on ne vous recommande pas de faire quatre pages À propos adaptées à vos clientèles, mais lorsque possible, des textes adaptés peuvent grandement aider à la conversion de vos actions. 

Par exemple, si l’on fait de la publicité en ligne, on peut facilement créer une publicité adaptée au public A et une au public B. 

Alexandra donne l'exemple d’une publicité qu’elle a créé pour l’une de ses formations. «Je ciblais autant des travailleurs autonomes en service, que des artisan.es qui vendent des produits. Ils n’ont pas les mêmes enjeux. Donc, au lieu de faire une seule publicité Facebook, je faisais deux pubs différentes. Je faisais une publicité qui ciblait les artisans qui parlaient de la difficulté de vendre en pandémie […] et, à côté, j’avais une publicité qui s’adressait aux travailleurs autonomes et qui parlait de leurs enjeux. Il faut profiter du fait que sur internet, on a accès à plusieurs canaux différents. Il est mieux de faire deux textes, un pour chaque situation, que d’essayer de rassembler tout le monde dans un même texte. C’est l’erreur que plusieurs entrepreneurs font. »

 

Quel serait ton principal conseil pour un entrepreneur qui a peu de temps pour rédiger ses textes ?

On a demandé à Alexandra LE truc qu’elle donnerait aux gens qui manquent de temps, mais qui souhaitent tout de même se lancer dans la rédaction pour leur entreprise. Elle nous mentionne ceci: « Faites des tests audios pour commencer. » En effet, on ne s'exprime pas de la même manière à l'écrit et à l'oral la plupart du temps et notre discours de vente est généralement déjà bien établi oralement. Alors, enregistrez ce que vous souhaitez dire et écoutez-vous. Ceci pourrait bien être le texte qu’il vous faut pour convaincre votre public de poursuivre la lecture de votre site ou de venir vous visiter en boutique. 

Évidemment, il y a une foule d’autres trucs qui vous permettent de bien rédiger pour le web.Alexandra nous a, entre autres, mentionné les outils de correction et les nombreuses formations disponibles en ligne qui vous aideront à vous démarquer de la compétition, etc.

Pour conclure, Alexandra souhaitait partager le truc qui l’aide beaucoup. N’ayez pas peur de rédiger une «première version gênante», une première version d’un texte que l’on ne partage pas nécessairement. C’est un premier jet qui nous permet de mettre en place ses idées puis d’y revenir plus tard pour le retravailler. Cette technique permet de ne pas se censurer et d’avoir tous les éléments en place afin d’arriver au bon texte. 

Pour soutenir votre entreprise et les bonnes pratiques de l’utilisation du français, nous vous invitons également à consulter les outils disponibles sur le site de l’Office québécois de la langue française et y découvrir l’outil Memo, mon assistant pour la francisation.

 


Découvrez des outils numériques francophones pour supporter votre PME

Beaucoup d’outils francophones sont développés au Québec et ailleurs dans le monde afin de faciliter la gestion de votre PME. Que ce soit pour vous assurer d’avoir le meilleur support technique (en français s’il vous plaît!) ou simplement pour encourager une entreprise d’ici, certaines solutions ci-dessous méritent votre attention.

Cet article ne constitue ni une liste exhaustive, ni un regroupement de recommandations de Virage numériQC. Il vise plutôt à promouvoir l’usage de la langue française en contexte professionnel en collaboration avec l’OQLF.

Des outils francophones pour la rédaction Web

Essayez ces outils numériques francophones pour vous assurer que vos textes sont faciles à lire. Soignez votre image professionnelle en évitant les erreurs de français et les fautes de frappe.

Laissez Scolarius vous orienter concernant la lisibilité de vos textes

Lorsqu’on rédige des textes pour le Web, la simplicité et la lisibilité sont les éléments les plus gagnants. Il était difficile d’évaluer avec certitude le niveau de lisibilité avant l’arrivée de Scolarius, une solution gratuite en ligne (pas d’installation nécessaire!). Copiez-collez votre texte et l’outil vous donnera un score associé à un niveau de scolarité. 

Note: Visez généralement un score de niveau secondaire ou moindre pour un maximum de succès. Selon votre clientèle visée, le score visé peut varier.

Assurez-vous d’un français impeccable pour afficher votre professionnalisme avec Antidote

Bien connu au Québec et basé à Laval, Antidote est la référence en matière de révision de texte. Il repère pour vous les erreurs de frappe. Vous pouvez l’utiliser directement sur votre ordinateur, dans votre navigateur Web et même sur votre appareil mobile! Pas besoin d’être un pro de la langue française pour obtenir des textes impeccables à chaque fois. Vous produisez du contenu bilingue? Pas de problème! Antidote supporte le français et l’anglais.


Utilisez cet outil francophone pour faire de la publicité en ligne

Lorsqu’on souhaite promouvoir nos produits et services, 2 options nous viennent le plus souvent en tête: Google Ads et les médias sociaux (comme Facebook Ads, par exemple). Il existe toutefois un outil francophone (et local!) qui se démarque.

Faites de la publicité en ligne avec Propulso pour cibler vos clients avec une précision chirurgicale

C’est depuis Magog que cette entreprise logicielle vous permet de diffuser de la publicité partout sur le Web en ciblant une zone géographique très précise. Finis les périmètres qui incluent toujours des zones que nous ne visons pas. Beaucoup plus précise, Propulso vous laisse dessiner vous-même la zone que vous ciblez sur une carte. Les clients potentiels qui visiteront cette zone verront votre annonce, que ce soit sur le Web, sur les réseaux sociaux ou même dans leur jeu mobile favori!


Des outils francophones pour vos infolettres

L’infolettre est un canal mal-aimé des entrepreneurs, mais pourtant si apprécié des consommateurs! Il s’agit même d’un des canaux les plus efficaces pour les équipes marketing. Testez-le en utilisant une solution numérique francophone!

Dialog Insight

Première entreprise québécoise à offrir une solution de marketing par courriel, Dialog Insight vous accompagne maintenant dans les autres sphères du marketing relationnel comme les campagnes par messages textes. Avec des clients tels que Metro, la Sépaq et Desjardins, on peut définitivement faire confiance à Dialog Insight pour une campagne efficace!

Cyberimpact

Basée à Terrebonne, Cyberimpact se concentre à offrir une solution de marketing par courriel, assortie de toutes les options dont vous pourriez avoir besoin. Pas étonnant que des entreprises comme Sports Experts l’utilisent! Vous commencez à construire votre liste d’envoi? Cyberimpact offre un forfait gratuit pour 250 contacts et moins!


Des outils francophones pour gérer vos employés

Les outils numériques peuvent également simplifier la gestion de vos ressources humaines. En voici quelques exemples pour vous aider à relever le défi.

Folks

Auparavant connue sous le nom d’Allié RH, Folks vise à être votre outil numérique tout-en-un de gestion des ressources humaines. Des feuilles de temps à l’intégration des nouveaux employés en passant par les demandes de congés, cette solution est modulable en fonction de vos besoins. Combinez leurs solutions pour gérer également votre recrutement et vos candidats sans papier!

Agendrix

Si vos besoins gravitent autour de la gestion du temps et des horaires, Agendrix pourrait être la solution que vous cherchez. Les intégrations proposées avec Employeur D, Nethris, Acomba et Quickbooks vous feront assurément épargner temps et argent.

Merinio

La promesse de l’entreprise montréalaise Merinio se décline en 4 grands aspects: simplifier la gestion du calendrier, réduire les coûts opérationnels, faciliter les communications internes et faciliter la gestion des absences. Vous pouvez même laisser vos employés eux-mêmes entrer leurs disponibilités dans le système. Pas étonnant que Merinio estime un gain de temps de 75 % en ce qui concerne la gestion des horaires!

Feuille de temps

La solution néo-brunswickoise Feuille de temps a été développée d’abord avec les besoins des OBNL en tête. Si vous cherchez une solution pour gérer les heures, le temps accumulé, les journées de maladie de vos employés et plus encore, Feuille de temps propose une solution abordable pour relever le défi.


Des outils francophones pour créer votre site Web

Il existe aussi des solutions numériques basées au Québec pour créer votre site Web. Que vous ayez une entreprise de service ou que vous vendiez des produits, ces outils sont à considérer!

Webself

Webself est une plateforme qui permet de créer votre site Web sans devoir apprendre à coder. Que vous ayez une entreprise de service (donc un site vitrine) ou un commerce (donc une boutique en ligne), Webself offre des options qui peuvent vous convenir.

RubberDuck

RubberDuck est une plateforme conçue avec les entreprises de services en tête. Vous êtes à la recherche d’un outil à la fois simple (pour quand vous vous en servez) et complet (si vous choisissez de déléguer cette partie à une équipe professionnelle)? Il se peut que vous l’ayez finalement trouvé.


Des outils francophones pour planifier et gérer vos opérations

Nous avons inclus la comptabilité dans les opérations pour simplifier l’article et réduire le nombre de catégories. Que vous souhaitiez un logiciel comptable réputé ou encore une solution de gestion de projets qui réduit votre charge mentale, certaines entreprises québécoises développent des outils en ce sens.

Gérez votre comptabilité avec Acomba

Avec 40 000 PME et 1 200 cabinets comptables qui lui font confiance, Acomba développe des solutions solides sur lesquelles appuyer votre comptabilité. Basée à Québec, ses solutions sont adaptées à plusieurs secteurs, dont celui du commerce de détail. Que votre entreprise soit en démarrage, une très petite entreprise (TPE) ou une PME, vous trouverez chaussure à votre pied.

Planifiez, gérez vos projets et collaborez en équipe avec Nutcache

Planifier, gérer des projets et collaborer de manière efficiente est plus facile à dire qu’à faire. Avec Nutcache, vous pouvez faire tout cela en impliquant votre équipe de 20 personnes et moins gratuitement. Vous comptez automatiser vos tâches ou agrandir votre équipe? D’autres forfaits existent pour s’adapter à vos besoins spécifiques.


Évaluez votre entreprise

Une foule d’outils numériques francophones sont accessibles aux PME québécoises et sont susceptibles de vous aider à optimiser votre temps en contexte de rareté de main-d’œuvre.  Pas de panique! Vous n’avez pas à tous les implanter dans votre entreprise. Vous êtes situés sur le territoire de l’Agglomération de Québec? Nous pouvons vous aider! Cliquez ici pour en savoir plus.

Votre entreprise respecte-t-elle ses obligations prévues par la Charte de la langue française?

En collaboration avec Virage numériQC, Mémo, mon assistant pour la francisation, vous propose de remplir ce bref questionnaire afin d’y voir plus clair.


5 tendances numériques à adopter en 2023

L’univers du numérique est continuellement en changement et l’année 2023 ne fera pas exception à la règle ! Au gré des technologies, les habitudes de consommation évoluent tout aussi rapidement. Avec la hausse des frais de publicités numériques, les entreprises cherchent de plus en plus à tirer leur épingle du jeu et obtenir le meilleur retour sur investissement possible.

Vous n’êtes pas la seule entreprise à vous poser ces questions ! L’astuce par excellence est de s’assurer de délivrer des messages cohérents et que le coût publicitaire corresponde à la stratégie mise en place, mais pas seulement. Il vous faut aussi être aux devants des tendances. C’est pourquoi notre équipe demeure à l’affût des nouveautés pour vous. À l’approche de la nouvelle année, on a cru bon de vous faire part de nos observations jusqu’ici.


1. Marketing de contenu

Selon le récent sondage de Ressac et Léger, 78 % de la population canadienne n’aiment pas les publicités en ligne. L’étude qu’ils ont menée démontre même que l’approche traditionnelle dans le numérique n’a pas du tout la cote ! Sans réelle surprise, les gens cherchent avant tout du contenu intéressant lorsqu’ils naviguent sur le web. Multifonctionnel, multicanal et multiformat, il y a maintenant du contenu pour tous les sens ou presque.

Le contenu vidéo un incontournable

Depuis longtemps, on entend que le contenu vidéo est le format ultime pour générer de l’engagement. En 2023, c’est plus qu’un incontournable ! Avec la montée en popularité de TikTok, les autres plateformes sociales compétitionnent, elles aussi, afin de mettre le format vidéo de l’avant plus que jamais. Ce n’est pas pour rien que YouTube demeure à travers le temps l’une des plateformes les plus consultées. La vidéo est captivante ! Elle fournit plus d’informations en moins de temps. À ce propos, la vidéo de courte durée, en format vertical (9:16) est maintenant un impératif pour capter l’attention de votre audience.

Le contenu audio et le balado

Que ce soit la fatigue oculaire ou l’envie d’un contenu plus étoffé, toujours selon Ressac, 56 % des Canadiens et Canadiennes écoutent désormais des balados. C’est donc la preuve que le contenu audio gagne en popularité et peut être un vecteur de croissance à ne pas négliger. Si votre entreprise cherche à rejoindre une audience éduquée et/ou prospère, ce format constitue une opportunité en or de les cibler. Le balado se prête particulièrement bien aux sujets précis ou plus nichés. On vous invite donc à explorer (si ce n’est pas déjà fait) le potentiel de ce type de contenu en 2023 !

La formation en ligne

Popularisées par la pandémie, les formations en ligne nous ont permis de conserver un lien de proximité. Que votre modèle d’affaires soit en B2B ou en B2C, c’est un contenu qui demeure apprécié des différents types de consommateur·trices pour sa flexibilité et l’intérêt du contenu partagé. Cette formule nécessite de la préparation, mais vous offre la possibilité d’interagir directement avec votre cible.

Et les plateformes sociales dans tout ça ?

Les spécialistes de la communication le savent, l’attention des auditeurs et auditrices se fractionne depuis un bon moment. Depuis peu, nous assistons aussi à un phénomène de décentralisation des plateformes sociales. À cela s’ajoute aussi l’importance de se coller aux normes de chaque plateforme. Bref, il y a de quoi donner mal à la tête de n’importe quelle entreprise ! Heureusement, il existe des façons d’optimiser sa création de contenu.


2. Marketing d’influence

Bien qu’il existe un énorme fossé générationnel lorsqu’il est question d’influenceurs ou d’influenceuses, il n’en demeure pas moins que leur rôle est indéniable dans le processus d’achat des 35 ans et moins. Et ce n’est qu’une des raisons qui explique l’augmentation des investissements dans le marketing d’influence, une tendance qui n’est pas prête à s’estomper. Non seulement c’est un moyen efficace pour atteindre de nouveaux marchés potentiels, mais c’est aussi une façon d’augmenter ses parts de marché. Si le retour sur investissement vous préoccupe, voici quelques façons de s’assurer que l’effort en vaut la chandelle.

L’influence en direct !

La diffusion en direct est très populaire auprès des créateur·trices de contenus, tant sur Instagram que sur TikTok. De plus, l’achat en direct est un format d’influence à fort potentiel de conversion et donc, de retour sur investissement. En quoi consiste l’achat en direct ? Un influenceur·trice ou un créateur·trice de contenu est connecté en Live sur une plateforme pour décrire et essayer un produit. Pendant la diffusion, l’audience est appelée à poser des questions et acheter le produit directement sur la plateforme. Étant un format apprécié des internautes de par son authenticité, c’est un puissant outil de conversion !

Maximiser l’effort d’influence

Faire appel à des influenceurs ou influenceuses, c’est bien. Réutiliser le contenu généré par ces derniers, c’est encore mieux ! Votre entreprise peut facilement partager leurs contenus créés pour optimiser la variété de son calendrier de contenu. Avant, les entreprises engageaient à tâtons quelques influenceur·ses ici et là puisqu’elles étaient incertaines des retombées. Aujourd’hui, on assiste davantage à des campagnes à grande échelle où les entreprises interpellent plusieurs influenceur·ses d’un seul coup pour générer un engouement à des moments stratégiques.

Une autre façon d’optimiser sa campagne d’influence est en faisant appel à des micro/macro influenceurs, car leur taux de conversion est souvent plus élevé dû à leur audience très engagée. Vous pourriez aussi tenter une campagne de contenus générés par les utilisateur·trices (UGC) motivée par un challenge ou un concours et accompagnée d’un hashtag spécifique. Une autre option serait de miser sur l’influence des parties prenantes de l’entreprise ; des employé·es aux partenaires. Finalement, retenez qu’un partenariat d’influence à long terme vaut tout autant son pesant d’or qu’un client·e fidèle.


3. Expérience client·e

Une expérience client·e réussie repose sur la maximisation des réponses émotionnelles positives chez les client·es. Elle passe immanquablement par l’optimisation des points de contact afin de réduire les frictions potentielles, sans oublier l’importance de la voix de chaque client·e.

Avec l’essor des technologies, le consommateur·trice est devenu·e plus exigeant·e. Heureusement, l’ensemble du parcours client peut bénéficier de ce même essor en palliant entre autres à la pénurie de main-d’œuvre. Grâce au numérique, il est possible de fournir en temps réel de l’assistance, des informations, des solutions et de répondre dans des délais rapides.

De plus, les habitudes volatiles des consommateurs et consommatrices demandent aux entreprises d’assurer une assistance sur de multiples canaux. C’est pourquoi une stratégie omnicanale est importante pour offrir une meilleure expérience client·e et assurer la fluidité des points de contact ; du site web au commerce physique, en passant par les médias sociaux.

Personnalisation et données client·es

On ne le dira jamais assez, la personnalisation de l’expérience client·e est essentielle afin de rester compétitif dans un marché qui évolue aussi rapidement. Au-delà du fait que la personnalisation est le chouchou des 35 ans et moins, c’est aussi un excellent levier de fidélisation. Même si les consommateurs ou consommatrices sont hésitant·es à partager leurs données, la collecte de données est l’élément nécessaire à l’entreprise pour personnaliser leur expérience. Et c’est vrai plus que jamais avec le début de la fin des cookies tiers !

Il vous faudra trouver des solutions concrètes pour continuer à suivre le parcours de vos client·es jusqu’à la conversion. Dans un premier temps, il faut maîtriser la collecte de données client·es (via un CRM) pour ensuite les analyser de manière à en tirer des conclusions constructives. Cette collecte d’informations vous permet ensuite de propulser des campagnes hautement personnalisées. À des fins de personnalisation, votre entreprise peut aussi miser sur l’écoute sociale et la relation à long terme pour en apprendre davantage sur sa clientèle.

Le commerce social

La place croissante des médias sociaux dans le parcours client·e explique en partie l’arrivée du commerce social. Cette habitude de consommation de plus en plus courante ne prévoit pas s’estomper dans la prochaine année, bien au contraire. On voit apparaître des interfaces qui lui sont dédiées sur des plateformes telles que Facebook, Instagram et TikTok. C’est merveilleux autant pour le consommateur ou la consommatrice que pour l’entreprise !

Non seulement l’utilisateur·trice n’a pas besoin de quitter l’application pour acheter un produit, mais vous optimisez votre conversion par le fait même (un indicateur clé de performance incontournable pour toute entreprise qui se respecte). Il y a là 2 avantages énormes : la réduction du nombre de clics menant à une transaction et l’engagement du consommateur ou de la consommatrice à chaque étape de son parcours client·e. En vrai, c’est une opportunité de croissance considérable pour les années à venir !


4. Réalité virtuelle & Métavers

En parlant d’expérience client·e, il est difficile de passer à côté de la réalité virtuelle. Ce type de technologie aide à créer une expérience d’achat encore plus personnalisée et inoubliable. Le consommateur ou la consommatrice entre dans un environnement numérique créé de toute pièce par l’entreprise. Elle permet notamment l’essayage virtuel de produits ou même la visite d’une salle de montre virtuel.

Plus précisément le métavers

Étant une tendance forte dans le secteur des technologies, vous avez assurément entendu parler du métavers. D’ailleurs, Meta, Microsoft et Tencent développent actuellement un concept qui leur est propre. C’est un marché dont le potentiel est estimé à 800 milliards de dollars et qui deviendra très concurrentiel. En quoi consiste exactement le métavers ? Eh bien, c’est un monde virtuel en parallèle de la réalité où l’on peut faire à l’aide d’un avatar tout ce que l’on ferait dans la vraie vie.

Bien qu’à ses prémisses, c’est technologie est probablement l’internet de demain ! C’est donc un espace qui pourrait représenter une opportunité future pour les commerces. Ce monde virtuel vous permet de créer une expérience 100 % immersive avec une représentation en 3D de vos produits. Ainsi, les interactions commerciales sont améliorées et le taux de retours réduit. Avant d’investir dans ce nouveau canal de vente, il faudra vous demander si c’est un espace adapté pour votre entreprise et si vous disposez des ressources nécessaires. Pour les PME, le métavers reste une tendance à observer au loin pour le moment.


5. IA et l’apprentissage automatique

Ce n’est pas une nouveauté, mais l’IA et l’apprentissage automatique (ou machine learning en anglais) sont de plus en plus matures et gagnent de ce fait en popularité. Avec leur intégration à des outils grand public (ex. : Active Campaign), ces technologies sont aussi plus accessibles. Leur utilisation se généralise progressivement à l’ensemble du marketing avec les analyses prédictives.

En voici quelques exemples :

  • La recommandation de produits automatiques et correspondants aux préférences de la clientèle.
  • La recherche de produits affichant des résultats plus pertinents pour l’utilisateur ou l’utilisatrice.
  • La prévision de la demande, la prise de décision et le placement de produit amélioré.
  • L’automatisation des efforts marketing tels que la segmentation de la clientèle, la gestion des campagnes et les tâches de génération de prospects.
  • La création de messages plus personnalisés.
  • La prédiction de l’achalandage sur place.
  • La réduction des erreurs possibles dans les commandes.
  • La gestion des inventaires efficacement.

Tous les avantages de cette technologie peuvent aider les entreprises à pallier la pénurie de main-d’œuvre en optimisant les coûts et le temps des ressources. De plus, les campagnes de marketing s’en retrouvent globalement améliorées. Bref, c’est une solution gagnante à envisager !


Bonus : Mouvements sociétaux à observer

Vous le savez déjà, les stratégies de votre entreprise doivent s’adapter aux changements qui s’opèrent dans la société. L’aspect numérique n’y échappe pas ! Par exemple, la visibilité des plateformes sociales est tranquillement redonnée aux utilisatrices et utilisateurs plutôt qu’aux entreprises. Le développement durable change les habitudes de consommation et commence tranquillement à déteindre sur les habitudes numériques. Voici trois grandes thématiques à suivre de près :

La conscience éthique

La désinformation est partout ! Les utilisateur·trices demandent désormais du contenu intègre, fiable et authentique.

L’environnement

La crise climatique et le sentiment d’urgence sont palpables sur le web. Votre entreprise doit impérativement réfléchir à son impact écologique avant de chercher à communiquer sur le sujet.

L’esprit de communauté

De moins individualistes, les plateformes sociales rallient davantage l’esprit de communauté. Votre entreprise devra donc tranquillement se tourner vers le ciblage de communauté plus que d’individus. La création de communautés peut aider à renforcer l’engagement et la fidélisation de votre clientèle.

 

Vous avez envie d’explorer l’une de ces tendances en 2023 ? Notre équipe d’expert·es peut vous guider ! Contactez-nous dès maintenant.


100 % NumériQC : 405 000 $ pour poursuivre l’accompagnement des commerçants dans leur virage numérique

La Ville de Québec annonce l’octroi d’un montant de 405 000 $ à Québec numérique afin de lui permettre de poursuivre son service d’accompagnement 100 % NumériQC destiné aux commerçants. Mis sur pied en 2018, ce service gratuit a permis d’aider plus de 250 entreprises dans leur virage numérique.

L’investissement global permettra l’accompagnement de 140 commerçants de l’agglomération de Québec et de Wendake sur une période de 18 mois. La nouvelle phase du projet proposera des stratégies numériques pour améliorer la productivité afin de pallier le manque de main d’œuvre, un enjeu bien présent chez les commerçants. En plus du service personnalisé, Québec numérique organisera une dizaine d’événements de formation et de sensibilisation au virage numérique, des cohortes de codéveloppement sur des enjeux spécifiques, en plus d’offrir différents outils de référence.

« Québec numérique est un partenaire de choix pour l’accompagnement de nos entreprises dans leur développement numérique, a déclaré M. David Weiser, membre du comité exécutif responsable du développement économique. Plus que jamais, les efforts de numérisation doivent être soutenus pour permettre à nos commerçants de demeurer concurrentiels dans un contexte où la compétition est féroce et où les défis sont nombreux. Cette nouvelle phase du projet permettra à encore plus d’entreprises de développer des stratégies et des outils numériques grâce à l’appui d’experts en la matière. »

Taux de satisfaction élevé

Depuis les débuts du programme en 2018, les centaines de commerçants ayant participé au projet 100% NumériQC ont pu être guidés pour répondre à plusieurs de leurs besoins numériques : présence sur les réseaux sociaux, mise en ligne d’un site Web ou d’une boutique en ligne, promotion, inventaire en ligne, outils de gestion du personnel et des clients, etc. Le taux de satisfaction des services d’accompagnement atteint 97 % chez les anciens participants.

Rappelons que le programme s’adresse spécifiquement aux commerces de détail, aux établissements d’hébergement, de restauration et de services occupant un local commercial. Tous les commerçants, qu’ils fassent partie d’un regroupement de gens d’affaires ou non, peuvent y participer. Les personnes intéressées peuvent dès maintenant consulter le site de 100 % NumériQC afin de connaître toutes les conditions d’admissibilité.

« L’engouement de la communauté d’affaires de la région de Québec pour les services de Virage NumériQC démontre qu’il y a un besoin réel de soutien et de développement des compétences numériques chez les individus, a affirmé
M. Martin Boivin, directeur général de Québec numérique. C’est dans l’ADN de Québec numérique de démocratiser cet univers et permettre au plus grand nombre d’en profiter pleinement. Nous sommes fiers que la Ville de Québec nous réitère sa confiance afin que l’on puisse poursuivre notre mission, qui, espérons-le, contribuera au rayonnement des commerçants et entrepreneurs de la ville. »

Plan commerce 2022-2025

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du Plan commerce 2022-2025 dans lequel la Ville poursuit l’objectif d’accompagner les entreprises du commerce de détail, ayant pignon sur rue, dans l’adoption d’outils et de stratégies numériques. Les deux premières phases du projet ont été financées à travers les Plans commerces de 2018 (299 000 $) et 2020 (466 000 $).

Cette annonce s’ajoute aux nombreuses sorties à saveur économique réalisées par la Ville cet automne.


Le marketing d’influence : qu’est-ce que c’est?

Le marketing d’influence est un type de marketing qui s’appuie sur des leaders d’opinion pour réaliser la promotion d’un produit ou d’une idéologie. [1]

Mise de l’avant dans les dernières années, cette tactique marketing a fait ses preuves. 

Détrompez-vous, le marketing d’influence n’a rien de nouveau. En effet, un porte-parole apparaissant dans une publicité télé ou une voisine qui organise une soirée pour aider la promotion du type de produit peuvent être qualifiés, eux-aussi, de marketing d’influence. 

 

Ce qui nous intéresse particulièrement dernièrement, c’est le marketing d’influence sur les réseaux sociaux. En effet, 93% des responsables marketing sondés ont répondu utiliser cette tactique et ceux-ci ont déclaré que le ROI (retour sur investissement) est multiplié par 18 grâce aux influenceurs.[2]

Les trois principales plateformes ou les campagnes de marketing d’influence sont créées en 2022 sont Instagram, TikTok et YouTube. Toutefois, il existe de nombreuses autres plateformes sociales ou celles-ci peuvent être diffusées telles que Twitch, Facebook, Twitter, etc. 

 

Le contenu créé par ces créateurs peut avoir de multiples vocations. Promotionnelle, éducationnelle ou inspirationnelle, la vocation du contenu doit avant-tout être alignée avec vos objectifs et votre intention. 

Mais c’est quoi un.e influenceur.se?

Non, les influenceurs.ses ne sont pas que des filles en bikinis sur la plage ou des gens qui ont participé à des télé-réalités. On parle plutôt de leader d’opinion, ce peut être un.e blogueur.se, une maman présente sur les médias sociaux, ou même un chien avec son propre compte instagram. Vous serez peut être surpris de connaître Tucker Budzyn le Golden Retriever avec ses 3,3 millions d’abonnés. Non seulement ce chien possède sa propre ligne de produits, mais il fait également la promotion de produits comme des jouets pour chien, les matchs de la NFL ou des chaussures pour ses maîtres. 

 

Alors que ce sont généralement les plus grandes compagnies qui font appel aux influenceurs.ses avec quelques millions d’abonnés, il existe des créateurs de contenus pour toutes les catégories d’entreprises et types de campagnes. 

Les nano-influenceurs

Un compte ou une personne nano-influenceur.se a entre 1000 et 10 000 abonnés sur les médias sociaux. Ces ambassadeurs offrent généralement de la visibilité à une boutique ou une marque en échange d’une petite rémunération ou simplement l’échange d’un produit. Ce sont plus souvent des monsieurs-madames tout le monde qui aiment partager les aléas de leur vie avec leur communauté. L’avantage de ce type d’influenceur.se, c’est qu’ils sont généralement les plus authentiques et s’intéressent réellement aux marques qu’ils mettent de l’avant. 

Les micro-influenceurs

Les micro-influenceurs ont 10 001 à 100 000 abonnés. Ayant un plus grand auditoire, ces influenceurs sont généralement dédiés à leur communauté et créent du contenu de qualité qui met en valeur les marques. C’est une catégorie de comptes qui, eux, demandent une rémunération substantielle pour leur travail et la visibilité offerte. Cependant, ce sont les campagnes qui sont souvent les plus performantes. De nombreuses ventes sont générées par des campagnes de marketing via des micro-influenceurs.

Les macro-influenceurs

Avec de plus grandes communautés, les macro-influenceurs ont entre 100 0000 et 1 millions d’abonnés. Les abonnés de ses comptes étant généralement répandus dans plusieurs régions, ils sont un bon moyen pour une marque de couvrir un territoire plus large et d’avoir une grande visibilité. Ces influenceurs.ses considèrent les médias sociaux comme leur métier et donc, cherchent à obtenir de bons revenus pour leurs actions. Étant considéré.es moins authentiques que les deux types précédents, les résultats de ces campagnes peuvent être décevants.

Les méga-influenceurs

Finalement, les méga-influenceurs sont considérés comme des célébrités ou des personnalités publiques. Ils donnent une énorme visibilité aux marques qu’ils mettent de l’avant. Ces influenceurs sont généralement moins authentiques et plus difficiles à rejoindre. En échange d’autant de visibilité, ces célébrités demandent un bon montant d’argent pour partager du contenu sur leurs comptes.

Les modèles de rémunération

Il existe trois principales façons de rémunérer les influenceurs. 

  • En produits : ce sera généralement la méthode avec les nanos ou parfois même avec les micro influenceurs. On pourra leur offrir un produit ou un service dont ils pourront se servir pour créer du contenu. Évidemment la valeur du produit doit être prise en compte dans l’échange. Plus un produit est dispendieux, plus on peut demander des services en échange. 
  • Rétribution fixe : c’est un montant prédéterminé, inscrit au contrat, qui sera versée à l’influenceur. Les créateurs demanderont généralement un montant par action. Par exemple, le montant demandé peut varier d’une story à la rédaction d’un blogue ou d’une publication Instagram à une vidéo Youtube.
  • Rétribution variable : ce type de rémunération peut être intéressant avec des influenceurs de confiance. On peut leur offrir des bonus en fonction des retombées de la campagne ou en fonction du nombre de vues d’une vidéo. Il faut toutefois être prudent avec ce type de paiement et mettre des limites claires dès le départ.

Des exemples de campagnes

Si vous passez un minimum de temps sur les médias sociaux, c’est garantie que vous avez déjà vu des campagnes de marketing d’influence. Que vous en ayez eu conscience ou non, ces publications ont parfois une allure de publication bien régulière et parfois c’est plus évident. Voici quelques exemples de campagnes. 

La boutique Ivy, située sur la rue Cartier à Québec, est un bel exemple local de marketing d’influence. En effet, la boutique fait souvent appel à certaines ‘’influenceurs’’ de la région pour faire la promotion de ses produits. Que ce soit des images pour les comptes de l’entreprise ou des publications sur les réseaux sociaux de ces femmes, le contenu est toujours bien présenté et réfléchi.

Marque internationale de plus grande envergure, Vessi est une championne du marketing d’influence. Durant quelques mois en 2021, de nombreux créateurs de contenus sur Tiktok ont créé des vidéos pour promouvoir les bienfaits de leurs chaussures imperméables. Vues par des millions de personnes, ces vidéos ont fait connaître leurs produits à de nombreux clients potentiels. L’exemple, ici, met en vedette la créatrice de contenu canadienne @kallmekris

Un autre exemple d’entreprise de chaussures, mais tellement différent, est l’affiliation entre les chaussures Yellow et l’influenceuse Sarah Couture. Dans cette campagne, ce n’est pas seulement du contenu qui a été créé, mais une collection complète de produits. La collection Sarah couture est disponible en ligne et en magasin. Elle a été promue par Yellow, mais également par Sarah Couture à ses 185K abonnés sur Instagram. La création collaborative est aussi un type de marketing d’influence. C’est généralement quelque chose que l’on fait avec un.e influenceur.e avec qui une bonne relation de confiance a été établie.

Vous souhaitez démarrer une stratégie de marketing d’influence et ne savez pas par ou commencer ? Contactez-nous pour savoir si vous êtes admissible à l’un de nos programmes!

Références

[1] Marketing d’influence, Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Marketing_d%27influence

[2] Marketing d’influence : définition, intérêt et étapes (+ exemples), Blog Hubspot, 7 ocotbre 2021, mise à jour le 19 août 2022. https://blog.hubspot.fr/marketing/techniques-perfectionner-marketing-influence


Guide du parfait commerçant local: édition temps des Fêtes 2022

De retour avec l’édition 2022 de notre guide du commerçant local pour le temps des Fêtes! On vous propose ici un résumé des toutes dernières études en termes de comportement d’achat pour les Fêtes 2022. L’objectif: être en mesure de bien préparer votre offre afin d’être là où vos clients potentiels seront cette année durant leur magasinage de fin d’année!

Êtes-vous déjà en retard?

La période de magasinage des Fêtes sera davantage un marathon qu’un sprint cette année. En effet, c’est près d’un consommateur sur cinq qui a débuté son magasinage des Fêtes dès septembre ou octobre (1). Sans compter que de plus en plus de consommateurs profitent des avantages du commerce en ligne pour faire des achats tout au long de l’année en prévision des Fêtes. Conclusion: ils sont environ 43% à commencer leurs achats avant novembre (2). Donc, oui, vous êtes déjà en retard! Mais, vous savez ce qu’on dit, mieux vaut tard que jamais!

Notre conseil: préparez-vous!

  • Réfléchissez dès maintenant (si ce n’est pas déjà fait) à vos stratégies de conversion et à vos promotions pour les semaines à venir. Si vous attendez le Black Friday ou le mois de décembre, vous passerez assurément à côté d’une partie du trafic. 
  • Prévoyez des stocks en prévision de cette longue période d’achalandage accrue.

En ligne ou en magasin: l’éternelle question

Bonne nouvelle pour les commerces locaux: un peu plus de la moitié des consommateurs envisagent de faire leurs achats en magasin cette année, ce qui représente une légère hausse comparativement aux données de 2021 (2). Plusieurs facteurs motivent les consommateurs à se présenter en magasin: interagir avec les produits, profiter de meilleurs prix ou encore éviter les frais de livraison souvent associés aux achats en ligne (2). Un autre bel avantage pour les commerces physiques repose dans la recherche d’expérience: c’est six consommateur sur dix qui ont l’intention de rechercher leurs cadeaux directement en magasin dans l’espoir de retrouver l’excitation du magasinage des Fêtes qu’ils appréciaient avant la pandémie (4). À vos sapins! 😉

Toutefois, il ne faut pas négliger la clientèle qui ne jure que par l’achat en ligne: cette année, environ 27% des consommateurs comptent continuer d’éviter les centres commerciaux et 21% d’éviter les magasins en général (1). Alors qu’une majorité de consommateurs compte magasiner en ligne autant qu’ils ne le faisaient avant la pandémie, on observe une intention d’utiliser davantage ce canal chez la GenZ et les milléniaux (3).

Notre conseil: misez sur l’expérience client!

  • Mettez en place une expérience unifiée entre vos différents canaux car les consommateurs peuvent autant venir visiter votre boutique pour s’inspirer puis acheter en ligne, que l’inverse. 
  • Pensez à répéter les offres en magasin sur votre boutique en ligne.
  • Mettez votre commerce en mode Noël: étalages festifs, musique d’ambiance, odeurs typiques, emballages-cadeaux…de nombreux moyens peuvent être envisagés pour créer cette ambiance recherchée par les consommateurs. 🎄 
  • Réfléchissez à la possibilité d’adapter vos heures d’ouvertures aux besoins de la clientèle. Et si c’était plus rentable d’ouvrir à midi la semaine pour vous permettre de fermer à 21h plutôt que d’être ouvert toute la journée? Dans tous les cas, il est indispensable de mettre régulièrement à jour vos heures d’ouverture sur Google et autres fiches d’entreprise

Vendre en ligne: oui, mais…

Avoir une boutique en ligne n’est plus suffisant pour réaliser des ventes: les consommateurs ont l’embarras du choix sur le web et sélectionnent soigneusement le site sur lequel ils achètent. Parmi les facteurs influençant leur choix, les frais de livraison sont déterminants pour 81% des utilisateurs, tout comme la rapidité de livraison et la date prévue fournie l’est pour 71% d’entre eux (1). Les consommateurs recherchent également des politiques de retour qui correspondent à leurs besoins, par la simplicité et la durée de la période de grâce accordée pour le temps des Fêtes (1).

De plus, restons réalistes: les gros joueurs qui sont présents toute l’année le sont tout autant pendant la période des Fêtes. On peut s’attendre à ce qu’environ 71% des consommateurs dépensent une partie de leur budget des Fêtes sur Amazon (2), une hausse marquée par rapport à 2021. Fait intéressant: c’est également près de 50% des consommateurs canadiens qui sont membres Amazon Prime (2) et qui bénéficient de la livraison gratuite en tout temps.

Notre conseil: adaptez votre site web

  • Proposez sur votre boutique en ligne des options facilitantes comme celle de notifier l’utilisateur lorsque le produit recherché est de retour en stock.
  • Mettez à jour votre politique d’échanges et de retours tôt dans la saison.
  • Ajoutez vos produits sur des canaux de découvrabilité comme Google Shopping pour profiter du trafic croissant sur les moteurs de recherche.

Décision d’achat: une question de valeurs ou de budget?

Les valeurs de nombreux consommateurs ont évolué au cours des dernières années et il est désormais fréquent de les voir se refléter dans leur comportement d’achat. Près d’un consommateur sur deux est prêt à payer jusqu’à 10% plus cher pour un produit ou un service durable et éthique (2). Toutefois, pour l’autre moitié des consommateurs, l’abordabilité de ces produits responsables est le frein principal à leur achat. Il n’y a donc pas de solution parfaite. 

Dans le climat économique actuellement incertain, le prix demeure tout de même une influence majeure dans le comportement d’achat des consommateurs: 70% d’entre eux ont l’intention d’acheter auprès de détaillants qui vendent au plus bas prix et 38% ont l’intention de magasiner en ligne pour trouver des coupons ou de meilleurs prix (2).

Notre conseil: mettez de l’avant vos facteurs de différenciation

  • Proposez une offre différenciée sur la base du prix afin de rejoindre un éventail de consommateurs.
  • Mettez de l’avant, en magasin comme en ligne, les valeurs ou caractéristiques différenciatrices de votre offre (fabrication locale, produits durables, fibre recyclée).
  • Impliquez-vous dans une cause sociale en remettant, par exemple, une partie des profits de certains produits à une cause.

Le temps des Fêtes est de nouveau à nos portes et les consommateurs seront certainement au rendez-vous, que ce soit en ligne ou en magasin. Malgré un budget potentiellement plus restreint cette année, vous avez maintenant en main des outils pour tirer votre épingle du jeu et bénéficier pleinement de cette période effervescente! 💫

Vous êtes à la dernière minute pour adapter votre stratégie des prochaines semaines? Faites-nous signe, nous pouvons vous aider à la bonifier dans le cadre d’un accompagnement en format express

 

Références

  1. À la fine pointe du commerce en ligne et de la frénésie des Fêtes. Réussir vos soldes des Fêtes de 2022. Poste Canada
  2. Dépenser moins, interagir davantage. Sondage sur le magasinage des Fêtes 2022. Deloitte
  3. Spending Trends and Impact. 2022 Holiday Shopping Report. Coveo
  4. Sondage annuel du CCCD sur le magasinage des Fêtes. Conseil Canadien du Commerce de Détail


Comment analyser vos données clients en moins de 3 heures par mois

Analyser vos données clients peut être complexe et ardu. Pourtant, c’est ce qui peut rapporter gros en termes d’optimisation de votre site Web. En effet, connaître vos clients, en particulier leur comportement et leurs habitudes, est essentiel au succès de votre entreprise et de ses initiatives marketing et de communication. 

Nous avons déjà vu comment tirer profit de nos données clients dans cet article. Mais comment, concrètement, collectons-nous et analysons-nous ces données? Quelles sont celles qui méritent notre attention? Comment savoir si les chiffres que nous avons sous les yeux sont bons ou à améliorer?

Toutes les réponses sont plus bas. Nous savons que plusieurs défis se dressent devant vous et que votre temps est une denrée rare et précieuse. Voici donc un guide pour vous aider à intégrer habilement et sans fla-fla l’analyse de données dans vos habitudes.

Avant d'analyser vos données clients (1h)

Pour diminuer drastiquement le temps investi dans l’analyse de vos données clients, il faut vous fixer un objectif. Avec un objectif concret, il est possible de déterminer plus facilement et rapidement les endroits et les informations spécifiques sur lesquels vous concentrer. Voici quelques exemples d’objectifs:

  • Augmenter l’achalandage moyen sur votre site Web
  • Augmenter le taux d’interaction moyen sur les réseaux sociaux
  • Augmenter le taux de conversion moyen ou la moyenne de facturation
  • Diminuer le nombre moyen de prises de contact pour des demandes d’information sur les produits ou services vendus et ainsi gagner un temps précieux.

Pour maximiser les retombées positives de votre analyse sur votre entreprise, soyez encore plus précis. Par exemple:

  • Augmenter l’achalandage moyen sur votre site Web de 15 % le mois prochain
  • Augmenter le taux d’interaction moyen sur les réseaux sociaux de 3 % le mois prochain
  • Augmenter le taux de conversion moyen de 0,5 % ou la moyenne de facturation de 10 $ le mois prochain
  • Diminuer le nombre moyen de prises de contact de 50 % le mois prochain pour des demandes d’information sur les produits ou services vendus

Inclure des chiffres et une période de temps précis vous permettra d’évaluer en un clin d’œil si votre objectif est atteint. N’oubliez pas, restez tout de même réaliste!

Avant d’analyser vos données clients: Définir des tactiques

Les tactiques envisagées varieront selon votre secteur d’activité et l’objectif fixé à l’étape précédente. Voici 2 exemples concrets pour vous inspirer:

EXEMPLE 1

Un restaurant affecté par la pénurie de main-d’oeuvre qui souhaite augmenter de 50 % ses réservations en ligne pour réduire le nombre d’appels téléphoniques*

On parle ici de modifier les habitudes de nos clients. Il faut donc s’attendre à ce que cet objectif nécessite plus de temps pour être atteint. 

Quelques tactiques possibles pour inciter les gens à utiliser la plateforme en ligne:

  • Promouvoir la rapidité et la simplicité de l’outil sur les réseaux sociaux en incluant un lien spécifique sur cette page;
  • Proposer une offre à ceux qui choisiront cette méthode de réservation (ex.: un dessert à partager pour un temps limité si vous réservez en ligne);
  • Inscrire tous les gens qui réserveront en ligne à un concours (ex.: gagnez un souper pour 2).

____________

*On considère ici que l’établissement dispose déjà d’une plateforme de réservation en ligne.

EXEMPLE 2

Une boutique en ligne qui veut augmenter ses ventes auprès de sa clientèle actuelle en augmentant sa moyenne de facturation de 20 $

Dans cette situation, on veut plutôt inciter les gens à dépenser plus lorsqu’ils visitent la boutique en ligne.

Quelques tactiques envisageables pour inciter les gens à dépenser plus:

  • Ajouter une section qui propose des produits connexes sur les fiches produits ou dans le panier;
  • Si, par exemple, la moyenne actuelle est de 40 $, on pourrait choisir de fixer la livraison gratuite à partir de 60 $ et de le promouvoir clairement sur le site (ajouter bandeau supérieur, l’inscrire sur les fiches produits et dans le panier);
  • Proposer des ensembles de produits agencés que les gens peuvent se procurer facilement.

Avant d’analyser vos données clients: Quelles sont les données les plus importantes?

Effectuer les étapes précédentes facilitera celle-ci. En fonction de votre objectif, vous saurez identifier rapidement les données importantes à monitorer. Elles seront vos indicateurs de performance. Voici des données généralement pertinentes que nous analysons lors de nos accompagnements.

Note 1: Chacune de ces données est expliquée plus bas.

Note 2: Si vous utilisez un logiciel de gestion de la relation client (CRM), d’autres données pertinentes en lien avec vos clients s’y trouvent.

Globalement

  • Durée moyenne d’engagement (ou de visite) sur votre site Web
  • Sessions / utilisateurs 
  • Origine des visiteurs
  • Taux d’engagement (ou de rebond)

Commerce de détail

  • Taux de conversion
    • Achat
    • Demande d’information
    • Téléchargement d’outil ou de document
  • Moyenne de facturation

Restauration

  • Taux de conversion
    • Réservations en ligne
    • Commandes en ligne
    • Réponse à un sondage 
  • Moyenne de facturation

À propos de votre audience et de votre compétition

  • Taux d’interaction sur vos publications
  • Données démographiques
  • Benchmarking

Avant d’analyser vos données clients: Où collecter et analyser vos données clients?

La réponse à cette question dépend des données clients que vous voulez analyser. Voici les mêmes exemples de données clients énoncées au point précédent, classées par plateforme où vous pouvez les trouver. 

Note 1: Google Analytics nécessite d’être configuré avec votre site Web pour fonctionner correctement.

Note 2: Si vous utilisez un CRM, il s’agit d’une plateforme toute désignée pour récolter des informations vous aidant à dresser un portrait précis de votre client cible.

Exemples de données qui se collectent pour vous dans Google Analytics:

  • Durée moyenne d’engagement* (ou de visite) sur votre site Web
  • Sessions / utilisateurs 
  • Origine des visiteurs
  • Taux d’engagement* (ou de rebond)
  • Taux de conversion (nécessite une configuration de votre part)

____________

*Terme utilisé sur la nouvelle mouture de Google Analytics, Google Analytics 4. Référez-vous au terme entre parenthèses si vous utilisez toujours l’ancienne version.

Exemples de données qui se collectent pour vous dans vos comptes de réseaux sociaux*:

  • Taux d’interaction sur vos publications
  • Données démographiques
  • Benchmarking

 

 

 

 

____________

*Le Meta Business Manager, auparavant connu sous le nom de Facebook Business Manager, en est un exemple.

Exemples de données qui se trouvent dans votre CMS*:

  • Durée moyenne d’engagement (ou de visite) sur votre site Web
  • Sessions / utilisateurs 
  • Origine des visiteurs
  • Taux de rebond
  • Taux de conversion (généralement disponible par défaut)
  • Moyenne de facturation

 

____________

*Il s’agit de la plateforme que vous avez utilisée pour créer votre site Web et que vous utilisez également pour l’entretenir. Shopify, Wix et Wordpress en sont des exemples.

Comment analyser vos données clients (1,5h)

Votre objectif étant déjà identifié à cette étape, vous saurez rapidement si vous l’avez atteint ou non. Si vous l’avez dépassé, félicitations! Le temps est réparti comme suit: 45 minutes à 1 heure en début de période (ce qui vous aidera à cibler votre objectif) et 30 à 45 minutes en fin de période (pour mesurer le succès de vos tactiques).

Analyser vos données clients: Comment savoir si vos chiffres sont bons?

Nous avons déjà vu que les données les plus pertinentes pour vous dépendent de votre objectif et de votre secteur d’activité. Reprenons tous les exemples de données clients plus haut et décortiquons-les.

Note: Il s’agit de cibles générales. Nous nous adaptons à chaque contexte lorsque nous effectuons un diagnostic avec nos clients.

Analyser vos données clients sur Google Analytics ou dans votre CMS

Durée moyenne d’engagement (ou de visite) sur votre site Web

CIBLE: Plus d’1 minute.

Il s’agit du temps moyen passé sur votre site Web. En dessous d’une minute, on peut croire que l’attention n’a pas été captée, que l’utilisateur a été mal guidé et/ou qu’il n’a pas trouvé l’information recherchée.

 

Nouveaux visiteurs et visiteurs récurrents

CIBLE: On cherche à atteindre 30% de visiteurs récurrents (qui reviennent sur notre site).

C’est bien connu, un client coûte moins cher à fidéliser qu’à acquérir. Selon le stade de développement de votre entreprise, il est possible que votre cible soit en-dessous de 30%. Par exemple, si vous venez de démarrer, vous voulez vous faire connaître. Donc, votre cible de visiteurs récurrents sera plus faible et, pour vos nouveaux visiteurs, plus élevée.

 

Origine des visiteurs

CIBLE: Dépend de votre objectif.

On apprend ici d’où est-ce que nos visiteurs proviennent. Sont-ils arrivés sur notre site Web via les réseaux sociaux? Ont-ils cherché mon nom (ce qui indiquerait que mon nom est connu) directement dans les moteurs de recherche (recherche directe)? Si, par exemple, on souhaite gagner en notoriété, on pourrait viser à augmenter les visiteurs en provenance de la recherche directe.

 

Taux d’engagement (ou de rebond)

CIBLE: Plus de 60% d’engagement ou moins de 40% de rebond.

Une session avec engagement au sens de Google est une visite qui “dure plus de 10 secondes, comporte un événement de conversion, ou enregistre au moins deux pages vues ou deux vues d’écran”*. Le taux d’engagement est donc calculé comme suit: c’est le nombre de sessions avec engagement sur le nombre total de visites sur votre site Web.

Le taux de rebond correspond, d’une certaine manière, à l’opposé du taux d’engagement. Si un visiteur ne parcourt qu’une page, rapidement et sans cliquer sur aucun lien, il sera compté comme un rebond. Un taux de rebond élevé est néfaste pour votre positionnement sur Google, puisque le moteur de recherche comprend que les gens ne trouvent pas ce qu’ils cherchent sur votre site.

 

Taux de conversion

CIBLE: Entre 1 et 3% c’est excellent. Plus de 4%, c’est extraordinaire!

Généralement disponible directement dans votre CMS (la plateforme qui vous permet de gérer votre site Web), il nécessite une configuration dans Google Analytics pour être exact. Vous pouvez également choisir ce que vous considérez comme une conversion. Si, par exemple, le téléchargement d’un document est une conversion à vos yeux, vous pouvez faire en sorte que cette action soit comptabilisée dans vos conversions. Il s’agit donc du nombre total d’achats (et d’autres actions importantes que vous avez configurées) sur le nombre total de visites sur votre site Web.

 

Moyenne de facturation

CIBLE: Diffère selon ce que vous vendez.

Si, pour une raison ou une autre, vous ne retrouvez pas cette donnée dans votre CMS, pensez à jeter un œil/ à votre système de point de vente (POS). La cible varie grandement en fonction de votre secteur d’activité. Cette donnée vous servira davantage de point de repère si vous souhaitez vous fixer un objectif d’augmentation de la moyenne de facturation, par exemple.

____________
* Source: Google.

Analyser vos données clients sur les réseaux sociaux

Taux d’interaction sur vos publications

CIBLE: 5% d’interaction exprime souvent un bon engagement de votre audience sur vos publications.

Représente le nombre total de réactions (j’aime, j’adore, etc.), de commentaires, de partages et de clics sur votre publication, divisé par le nombre total de fois où elle a été vue.

 

Données démographiques

CIBLE: N/A

Il s’agit de données qualitatives qui vous permettent surtout de mieux comprendre et identifier à qui vous vous adressez. 

 

Benchmarking

CIBLE: Dépend de votre objectif.

À l’aide du Meta Business Manager, comparez vos performances avec celles de compétiteurs que vous avez vous-mêmes identifier. Ceci pourra, par exemple, vous inciter à publier  ou faire croître votre audience plus rapidement qu’un compétiteur X.

Vous aimeriez avoir de l’aide pour démarrer votre analyse? Vous avez du mal à vous retrouver dans vos statistiques Meta? Vous avez besoin de précisions ou d’informations supplémentaires? C’est une excellente occasion de nous contacter directement pour obtenir de l’aide.


Le commerce social n’est pas juste une tendance et voici pourquoi

Si votre entreprise est présente en ligne, sans doute avez-vous entendu parler dans les derniers mois du commerce social (du moins, vous devriez!🙃). Bien plus qu’une tendance ou un buzz word, le commerce social est un nouveau canal de vente, propulsé par les plateformes de médias sociaux, qui est là pour rester. 

Le commerce social, c’est quoi?

Le commerce social peut se résumer ainsi: l’utilisation des médias sociaux pour vendre vos produits ou vos services. Contrairement au marketing social, qui fait davantage référence à la gestion de communauté et à des stratégies d’influence, le commerce social implique directement l’action de vendre (lire entre les lignes: le paiement du client) [1]. Le commerce social se différencie également du commerce en ligne puisqu’une boutique en ligne n’est pas toujours nécessaire pour réaliser une vente. Ça signifie qu’il n’est pas nécessaire pour le client de quitter la plateforme sociale sur laquelle il se trouvait initialement pour compléter son achat. Vous me voyez venir: c’est un moyen de diminuer la friction en retirant des étapes inutiles du parcours d’achat (d’un point de vue client, évidemment) [2]. 

Les avantages du commerce social

Alléger le parcours client est déjà un avantage non négligeable, mais le commerce social en présente plusieurs autres:

  • Réduire les barrières à l’entrée: pour une entreprise qui n’a pas de boutique en ligne, le commerce social réduit les barrières à l’entrée de la vente en ligne puisque le seul prérequis est la présence sur la plateforme sociale [3]
  • Miser sur l’impulsivité: en épurant le parcours d’achat, on encourage l’achat dès la découverte du produit. Rappelons-nous que chaque clic est une opportunité que le client change d’idée: moins de clic = moins de remise en question! [4]
  • Faciliter le ciblage: il est plus facile d’avoir des cibles très précises, notamment sur les centres d’intérêts des clients potentiels. Grâce à l’abondance de données que possèdent les algorithmes sur leurs utilisateurs, fini les actions mal ciblées! [4]
  • Accélérer le sentiment de confiance: le client potentiel a un accès direct à une forme d’approbation sociale (nombre d’abonnés, interactions, commentaires, avis, etc.) dont il a besoin pour faire suffisamment confiance à la marque et ainsi procéder à un achat. [2]

3 raisons de vous mettre au commerce social dès maintenant

Vous croyez que c’est seulement une tendance? Que c’est trop cher à implanter? Que votre entreprise est trop petite et n’a pas les ressources nécessaires? Détrompez-vous: le commerce social est accessible et l’adoption, assez simple. 

Voici 3 bonnes raisons de vous y mettre: 

  1. Pour rejoindre une clientèle plus jeune, le commerce social est un incontournable: chez les 18-34 ans, c’était déjà plus d’une personne sur deux qui avait fait un achat sur une plateforme sociale en 2019…on est en 2022. [4]
  2. Selon un récent sondage auprès des chefs d’entreprises américains, près de 80% d’entre eux prévoient utiliser les médias sociaux pour vendre leurs produits et services d’ici 2024. On n’a pas besoin de répéter que la compétition n’est plus juste votre voisin de rue, n’est-ce pas? 
  3. Ne pas emboîter le pas avec le commerce social peut avoir un impact sur la réputation de la marque, la rétention client, la compétitivité et, bien sûr, les revenus [5]. Alors, ne jouons pas à l’autruche!

Se mettre au commerce social en quelques étapes

Comme pour chaque nouvelle pratique que vous adoptez, nous vous conseillons de vous inspirer auprès d’entreprises qui sont déjà dans le coup. Regardez ce que font les entreprises que vous appréciez et portez attention aux stratégies de vos compétiteurs pour en retirer le meilleur…et prendre en note les erreurs à éviter! Mieux encore: essayez-le par vous-même pour bien comprendre l’expérience.

Ensuite, entourez-vous de bonnes personnes. Ne sous-estimez pas la volonté de vos employés ou de votre entourage à vouloir tester une nouvelle approche. Peut-être que quelqu’un est intéressé à propulser cette initiative pour votre entreprise. Vous songez à le faire par vous-même? Nous pouvons vous accompagner dans la mise en place pour vous mettre en confiance! 

Surtout, ne négligez pas l’audience! Identifiez les plateformes où les clients potentiels sont les plus confortables. Pour un premier essai, nous vous suggérons d’investir sur ces canaux et de vous y limiter. Définissez ensuite leur parcours: comment sont-ils arrivés sur votre produit? Et pensez à la suite: que souhaitez-vous qu’ils fassent ensuite? Indice: opportunité de fidéliser. 

Les options qui s’offrent à vous

Voici les options qui vous permettront de vous lancer dans le commerce social.

Boutique Facebook

Avec la boutique Facebook, les clients peuvent payer directement sur la plateforme via Meta Pay. En ajoutant leur moyen de paiement, les utilisateurs sont prêts à payer en un clic! Vous pouvez créer votre boutique à partir de zéro ou y importer le catalogue de produits de votre boutique en ligne, si vous en avez une. En ajoutant des produits à la boutique Facebook, ceux-ci seront accessibles sur votre page Facebook mais également sur votre profil Instagram, et dans le contenu que vous y créez (publications, stories, publicités). 

Côté conversion, la boutique Facebook offre différents moyens d’atteindre vos objectifs: l’achat directement dans l’app, la redirection vers la fiche produit sur votre site transactionnel ou vers Messenger, pour un service à la clientèle direct et rapide. 

Exemple d'une boutique Facebook tirée de la page de Resto Plaisir.

Instagram Shopping

Cette option ne vit pas seulement à travers Meta: c’est un canal à part entière. Avec Instagram Shopping, vous verrez l’onglet Boutique apparaître sur votre profil. Vous pourrez ajouter des liens directs vers vos produits dans vos stories, qu’elles soient photos ou vidéos. Même chose pour les publications, auxquelles vous pouvez apposer des étiquettes sur les produits (comme dans la vraie vie!).

Exemple de l'onglet Instagram Shopping tirée du compte de Demain Peut-être.

Pinterest

Ne sourcillez pas: la fonction magasinage existe depuis 2015 sur Pinterest! Avec un compte entreprise, vous pouvez créer des épingles produits (incluant le prix), qui seront regroupées dans l’onglet Shopping. Comme pour la boutique Facebook, vous pouvez y importer l’ensemble de votre catalogue en y connectant votre boutique en ligne. Elle est nécessaire sur Pinterest, car la plateforme n’offre pas d’option de paiement intégrée. C’est un moindre mal, sachant que 89% des utilisateurs de Pinterest y sont pour des inspirations, les opportunités de découverte pour eux et de conversions pour vous demeurent nombreuses.

Exemple de l'onglet Shopping sur Pinterest tiré du compte de RW&CO.

Vous êtes indécis sur la plateforme à choisir? Vous avez peur de faire exploser votre site web avec l’importation de votre catalogue sur une boutique Facebook? Écrivez-nous pour obtenir un coup de main. On vous promet, rien ne va exploser! 😉

Références

  1. Social commerce en 2022: définition et conseils pour vendre sur les réseaux sociaux. Blogs Shopify. 7 mars 2022. https://www.shopify.com/ca-fr/blog/social-commerce
  2. Qu’est-ce que le commerce social?. Blog Digitad. 27 mai 2022. https://digitad.ca/commerce-social/ 
  3. Social commerce: 64% des utilisateurs ont effectué un achat via les réseaux sociaux en 2021. Blog du modérateur. 5 janvier 2022. https://www.blogdumoderateur.com/social-commerce-utilisateurs-achat-reseaux-sociaux-2021/
  4. What is Social Commerce and Why Should Your Brand Care?. Blog Hootsuite. 28 juillet 2022. https://blog.hootsuite.com/social-commerce/
  5. Social commerce trends and misconceptions: What leaders need to consider?. Sprout Social. 2 mai 2022. https://sproutsocial.com/insights/social-commerce-trends/

 


Pourquoi mon entreprise devrait avoir un site web en français?

Saviez-vous qu’au Québec, c’est SEULEMENT 57% de la population active qui utilise le français au travail? On se rend à 96% de la population si l’on considère les gens qui utilisent 2 langues au travail. Ces statistiques sont éloquentes, le français est essentiel pour rejoindre les gens au Québec.

 

Dans le cadre d’une collaboration entre Québec numérique et l’Office de la langue française (OQLF), notre équipe vous présente une série d’articles sur l’importance de la langue française dans le virage numérique de votre entreprise.. Le premier de cette série; pourquoi avoir un site web en français?

Nous vous présentons ici quelques bonnes raisons d’investir le temps nécessaire sur un site web en français. 

 

Plus qu’une obligation : Loi 101, article 52

Une excellente raison d’avoir un site web en français est qu'au Québec, selon la loi 101, toute entreprise qui a une adresse sur le territoire se doit d’offrir sa publicité en français. En effet, si l’adresse de votre entreprise est située au Québec votre site web se doit d’être au moins aussi complet en français que dans une autre langue, à moins d’exception. Tous les contenus publicitaires et les communications de votre entreprise, dont votre site web fait partie, sont sujets à cette loi.  Cette loi implique que les pages d’informations, les pages produits et tout autre information pertinente doit être disponible pour les utilisateurs francophones. 

 

Évidement que si vous offrez des cours d’anglais,par exemple, le contenu de ceux-ci n’ont pas besoin d’être traduits, mais le site web dans son ensemble doit être en français. 

Nous vous invitons à consulter le texte de loi sur le site de l’OQLF afin de connaître les spécificités de la loi. 

 

Offrir un service à la clientèle adéquat

Au Québec, un site web en français permet d’offrir un service à la clientèle de qualité. Souvenez-vous de la dernière fois où vous êtes arrivé sur un site en anglais et que vous ne trouviez pas ce que vous cherchiez simplement parce que le terme en anglais ne vous revenait pas ou simplement parce que vous ne parliez pas la langue. Qu’avez-vous fait? Plusieurs utilisateurs quittent simplement le site web et ce n’est pas ce que vous voulez provoquer comme réaction chez vos clients potentiels. 

 

Pour éviter que ce type de situation se produise, un site web en français est essentiel. À garder en tête également; ce ne sont pas tous les Québécois qui parlent une deuxième langue. Vous pourriez perdre des ventes si votre site n’est pas optimisé pour être lu dans la langue courante de votre région. De plus, plusieurs consommateurs québécois ne font pas autant confiance à un site web dans une autre langue que la leur. C’est donc une opportunité de les convaincre plus facilement en mettant l’effort d’offrir un service à la clientèle et une expérience complète en français. Une fois le site web traduit, assurez-vous également que ce soit simple pour l’utilisateur de passer d’une langue à l’autre afin de le guider facilement vers ce qu’il recherche. 

 

Optimiser votre site web pour les moteurs de recherche

Si vous avez déjà fait une recherche sur Google ou un autre moteur de recherche, vous savez que les sites qui ressortent correspondent à votre recherche. Comment est-ce que ça fonctionne? De façon très brève, Google, par exemple, lit votre site pour en connaître le contenu et l’affiche lorsqu’une recherche qui y correspond est faite. Donc, si votre site n’est pas dans la même langue que ce que recherchent vos clients, vous ne paraîtrez pas, ou presque jamais dans les résultats potentiels. C’est pourquoi il est important de faire une recherche de mots clés et de les inclure dans vos textes et communications web. De cette façon, votre site aura plus de potentiel à apparaître dans les résultats de recherche de vos potentiels clients. 

 

Le web étant dominé par le contenu anglophone, spécialement au Québec, c’est une opportunité de se démarquer des géants en offrant du contenu de qualité en français. De plus, plusieurs marques et fabricants anglophones ne prennent pas le temps d'optimiser leur contenu francophone. C’est donc une opportunité pour vous de vous démarquer dans cette langue.  Les moteurs de recherches prennent également en compte la localisation de l’utilisateur lors de sa recherche. Si votre contenu est dans la bonne langue et proche de lui, vous aurez d’autant plus de chances de, premièrement, apparaître et, deuxièmement, être son choix pour répondre à ses questions. 

 

En plus de respecter la loi, offrir un service à la clientèle à la hauteur et optimiser la découvrabilité de votre site web, offrir un site web en français contribue à la santé de notre langue. Nous vous invitons à suivre nos activités avec l’OQLF afin de vous familiariser à l’intégration du français dans votre quotidien numérique.. 

Vous voulez de l’aide pour accomplir ce projet ou mieux utiliser le français en milieu de travail? N'hésitez pas à nous contacter pour un accompagnement!