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Le livre à l’ère du numérique

Retour sur le forum virtuel : Mutations

TOPO Centre de création numérique, qui a pour mission de guider les artistes dans les pratiques d’arts numériques, présentait dernièrement Mutations. Ce forum virtuel aborde les sujets entourant le livre à l’ère du numérique. Ce sont donc 24 webinaires qui ont été présentés. Un regroupement de plus d’une vingtaine d’intervenants clés du processus d’édition numérique; de la création à la commercialisation. Les sujets traités s’adressaient tant à ceux qui s’intéressent aux nouvelles formes de diffusion qu’aux personnes d’expérience. La programmation comptait les 10 thématiques suivantes :

Hybridité des plateformes

  • Enjeux du livre au temps du numérique
  • Au-delà de la forme et de la fonction : l’intention artistique

Édition jeunesse

  • Audio et édition à destination des jeunes publics : une heureuse union?
  • Au-delà du livre : enrichir l’expérience de lecture

Réseaux de vente et diffusion

  • Déployer le prêt de livres numériques dans les bibliothèques publiques et scolaires québécoises
  • L’édition numérique : après la COVID, le vrai départ?

Édition savante

  • Diffuser et soutenir la communauté : projets liés au partenariat Littérature + québécoise mobile
  • Érudit, une plateforme au service de l’édition savante en sciences humaines et sociales, et en arts et lettres

Production et design

  • Production et design graphique d’une ePub : étude de cas
  • Littérature et réalité augmentée : créer en collaboration et synergie des expertises

Livre audio et balado

  • Le livre audio est-il un balado?
  • L’audio dans le numérique : le cas du livre audio

Pédagogies

  • L’utilisation du livre numérique en contexte pédagogique
  • Réinventer le manuel scolaire avec le livre numérique

Édition et découvrabilité

  • Tour d’horizon des expérimentations numériques jeunesse chez Fonfon
  • La découvrabilité numérique appliquée aux arts et à la culture

Actions des associations professionnelles

  • Les enjeux numériques pour l’édition, en 2021
  • Les impacts du numérique sur les conditions de pratique des écrivaines et des écrivains – Observations et actions de l’UNEQ

Innovation narrative et expérimentation

  • Formes collectives de la création numérique : entre ville et web
  • La réalité virtuelle ou augmentée à la rencontre de la bande dessinée – Retour d’expériences
  • Convivialité numérique et futur de la lecture
  • Anteism Books : Apprentissage machine et transformation du livre d’artiste
  • Le livre comme territoire d’expérimentation : le laboratoire éditorial Alea
  • Évolution des matériaux et supports de la littérature

Tous les angles de l’innovation sont couverts à travers les différents forums virtuels. Pour le plus grand plaisir des adeptes, chacun des webinaires est disponible gratuitement sur leur chaîne YouTube. Et ils renferment définitivement des connaissances pertinentes!

 


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Les balados combinant culture et numérique

Qui dit contenu audio, dit balados!

Avec l’avènement des médias numériques, le format des contenus est devenu de plus en plus réduit et l’instantanéité a pris de l’ampleur. La baladodiffusion vient faire exception à cette tendance avec son format audio allongé. Le format permet non seulement de discuter en profondeur d’un sujet, mais aussi de décrocher de notre écran le temps de cette discussion.

Pour toutes ces raisons, les plateformes d’écoute se multiplient et elles offrent par la même occasion une visibilité aux balados. BaladoQuébec est un bel exemple de plateforme québécoise qui propose une curation de contenu audio. À plus grande échelle, des applications telles que Balados sur Apple, Spotify et Soundcloud peuvent propulser à leur tour différents types de contenus audios. Sans oublier que Youtube peut servir habilement une tactique de réaffectation ou de diffusion des contenus.

Face à cet engouement pour les balados, le domaine de la culture et du numérique ne fait pas exception! Découvrez, dans les lignes qui suivent, différents balados qui pourront possiblement aiguiller votre réflexion, confirmer des points de vus existants ou même insuffler un nouveau souffle à vos projets innovants.


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Lab Culturel

Le Lab Culturel, un projet de Culture pour tous!, est un incubateur dédié exclusivement à la réalisation d’initiatives numériques innovantes en culture

Il a récemment lancé son podcast du même nom qui est réalisé par La puce à l’oreille, spécialisé dans la production et la diffusion de contenu audio. À chaque épisode, le balado Lab Culturel invite 3 professionnels pour parler d’un projet spécifique et innovant dans le domaine de la culture. La discussion porte sur le processus de création des acteurs impliqués et les bonnes pratiques pour allier la culture au numérique. Jusqu’ici, 3 épisodes ont vu le jour : 

Nikamowin

Cet épisode porte sur la plateforme Nikamowin qui est dédiée aux œuvres musicales d’artistes autochtones. Elle a été créée en collaboration avec Musique Nomade. L’organisme vise à améliorer la découvrabilité des contenus en ligne en passant par l’intégration au web sémantique et le décloisonnement des contenus.

Scène en images

Scène en images est un projet incubé au sein du Lab Culturel. Il est né d’une collaboration entre les milieux de la production, de la diffusion et de l’éducation. Cette solution numérique a pour but de permettre aux enseignants en art dramatique et à leurs élèves d’accéder à toute la richesse du théâtre jeunesse au Québec. Le site présente toute une collection qui permet de découvrir et d’apprécier le théâtre québécois.

Sortir = Grandir

Grâce à un amalgame des technologies numériques, du jeu et de la conception créative, Sortir = Grandir a vu le jour. Une initiative culturelle innovante développée par le Théâtre Bouches Décousues. Elle a permis de mettre au point un outil d’accompagnement pour les sorties culturelles éducatives.


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Mojito Elektro

L’organisme Avantage numérique mise sur la collaboration pour mieux développer nos écosystèmes numériques. Leur communauté intègre autant le secteur des affaires, que celui du savoir et de la culture. L’esprit de codéveloppement et d’innovation ouverte est au cœur de ses actions. C’est pourquoi, leur balado Mojito Elektro parle du développement numérique de chez nous. Les 6 épisodes présentés abordent des sujets qui peuvent tous intéresser de près ou de loin le milieu culturel.

  1. Développement territorial et technologies
  2. Expression artistique et médiums numériques
  3. L’entreprenariat numérique
  4. Le son comme moteur d’expérience
  5. Les nouvelles écritures au cinéma
  6. La diversité dans les médias numériques

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NUMA

XN Québec a pour mission de rassembler les producteurs d’expériences numériques du Québec et c’est plus de 155 studios qui sont membres de leur communauté. L’objectif est de faire rayonner l’excellence de la créativité numérique. Leur podcast NUMA a été créé afin de célébrer les 10 ans des Prix NUMIX. Cette remise de prix récompense d’ailleurs l’excellence des contenus numériques et rassemble plus de 500 professionnels du milieu de la culture et du numérique. Chaque entrevue présente des entrepreneurs créatifs qui façonnent l’industrie numérique. Elles mettent en lumière leur parcours et leur savoir-faire unique. Voici donc les 10 épisodes mis à disposition du public :

  1. AATOAA : Une compagnie montréalaise qui a le désir d’innover dans la manière d’allier créativité artistiques et technologie.
  2. Daily tous les jours : Une entreprise qui met sa créativité au service du public en élaborant des expériences interactives et collectives.
  3. Turbulent : Une entreprise de production numérique multi-plateforme qui aime secouer les codes et tenir son public en haleine.
  4. Noctura : Un studio de création qui place l’humain au cœur de ses expériences multisensorielles afin de faire découvrir la ville de Québec sous un autre angle.
  5. UNLTD : Une entreprise qui exploite le potentiel de la réalité virtuelle afin de l’appliquer à la mise en récit. 
  6. Vali Fugulin : Une réalisatrice indépendante d’expériences interactives.
  7. Hub Studio : Un studio de création interactive pluridisciplinaire qui sait s’entourer de précieux collaborateurs afin de relever divers défis technologiques et créatifs.
  8. TOBO : Un studio de création ludo-éducative qui donne naissance à des projets numériques autant pour les petits que pour les plus grands. 
  9. Audio Z : Une entreprise qui optimise des expériences immersives grâce à la création musicale et aux effets sonores.
  10. Normal Studio : Des créateurs de projets immersifs et interactifs dont l’humain est au centre.

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Futur et médias

Le Fonds des médias du Canada produit une baladodiffusion qui est disponible autant en anglais qu’en français. Futur et médias approfondi, en compagnie de ses auditeurs, la compréhension des bouleversements technologiques en cours. Pour ce faire, l’animatrice Catherine Mathys, directrice de la veille stratégique, reçoit différents experts pour explorer plus en profondeur les sujets chauds de l’heure. Jusqu’ici 2 saisons de 6 épisodes sont disponibles. Les thématiques numériques abordées peuvent aisément susciter l’attention du milieu de la culture.

SAISON 1

  1. Comment APTN élargit ses horizons à l’ère de la télévision par contournement
  2. Blockchain et production audiovisuelle : un tour de bloc avec Groupe Média TFO
  3. Baladodiffusion : Quel est le secret du succès de distorsion?
  4. Ubisoft et la révolution RV hors foyer
  5. Wookey Films et le contenu jeunesse francophone hors Québec
  6. MUBI : Le cinéma d’abord, les données ensuite

SAISON 2

  1. La préproduction et les technologies, solutions aux restrictions imposées par la covid-19
  2. Comment concevoir la découvrabilité en 2020?
  3. La Covid-19 entraînera-t-elle une (autre) renaissance de la réalité étendue?
  4. Comment se porte le marché des formats télévisuels?
  5. Télétravail : Quelles leçons tirer de l’expérience positive des studios d’animation?
  6. De physique à numérique : Comment le FIFA a migré vers le web en un temps record

D'autres inspirations!

La passion et la curiosité pour la baladodiffusion ne s’arrêtent pas ici. Pour les plus avares de contenu audio, d’autres podcasts existent. Les sujets qui y sont traités sont plus spécifiques, plus numériques ou plus culturels. N’en reste pas moins que leur écoute peut être pertinente à votre projet.

ENTIÈREMENT NUMÉRIQUE


Avec la popularité grandissante de la baladodiffusion, les contenus disponibles sont de plus en plus variés et attrayants pour les utilisateurs. L’écoute peut se faire autant sur le chemin du travail qu’en profitant du soleil par une belle journée de congé. La vitesse de la consommation du contenu laisse aussi une place de choix à la réflexion. Une étape d’ailleurs importante lorsque l’on envisage une transformation numérique. Les échanges qui sont présentés peuvent vous amener à sortir des sentiers battus, à vous inspirer. Et vous, avez-vous goûté à ce format?

 


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Numérique et spectacle vivant

Une nouvelle scène à investir!

Sur la base d’un terrain d’investigation chorégraphique, le Ministère de la Culture en France a publié une étude menée par la société Balthus. La démarche effectuée par un partenaire inattendu se démarque entre autres par son pragmatisme. Le rapport présenté, Numérique et spectacle vivant : une nouvelle scène à investir, s’adresse autant aux arts vivants qu’aux arts visuels. 

Le contenu demeure généraliste tout en s’appuyant sur des cas concrets. L’objectif étant avant tout d’amorcer un dialogue avec les professionnels de la création artistique au sujet de l’identité et de la stratégie numérique dans le secteur culturel. D’ailleurs, les enjeux numériques et artistiques qui y sont explorés sont nombreux, en plus d’être communs à ceux du domaine culturel québécois.

L’expérimentation et la conquête de nouveaux publics

La culture fait face au vieillissement des publics et le spectacle vivant n’y échappe pas. D’un autre côté, le monde numérique est en constante évolution et il est facile de se perdre dans l’abondance des contenus. C’est pourquoi la recherche de solutions adaptées passe impérativement par l’expérimentation. En dépassant la peur de l’échec et en surmontant la déception, il est possible de découvrir de nouveaux publics.

Le renouvellement du parcours utilisateur

Il existe plusieurs nouvelles formes d’accès aux offres culturelles en ligne. Ainsi, repenser le parcours utilisateur permet d’aller à la rencontre des publics. Pour se faire, il est essentiel d’adapter l’écosystème numérique à chacun des objectifs. Le parcours utilisateur, une fois optimisé, aura un impact tangible sur la découvrabilité des contenus.

Le renforcement des missions culturelles et des artistiques par le numérique

En allant à la rencontre des publics numériques, le milieu de la culture et des arts peut en retirer de nombreux avantages, tels que :

  • Éduquer les jeunes publics
  • Enrichir la pratique des amateurs
  • Donner davantage de visibilité aux résidences d’artistes

La remise en question du rapport entre l’oeuvre et la communication

Il y a une différence considérable entre la communication traditionnelle et digitale et il faut bien saisir cette nuance. Une approche communicative créative est primordiale afin de se démarquer sur le web. À l’ère du numérique, l’artiste et le public doivent aussi être perçus comme de précieux vecteurs de communication.

L’invention d’un nouveau lieu de création

Pour atteindre de nouveaux publics, il faut une nouvelle scène. Sur le web, le potentiel de création et de développement peut être exponentiel. Il permet entre autres à l’artiste d’approfondir sa propre liberté de création. Il n’empêche que pour arriver à se réinventer, la culture doit pouvoir s’appuyer sur un système d’aides et de financements.

La construction d’une pensée globale

L’avènement du numérique apporte une vague de défis pour les directions. Une pensée globale peut aider à mutualiser les efforts vers la quête de solutions adaptées au milieu culturel. Dans tous les cas, la stratégie numérique établie se doit de refléter l’identité du lieu dans son intégralité.

Le rapport Numérique et spectacle vivant : une nouvelle scène à investir s’adresse aux directions de structures culturelles. Le numérique n’est plus seulement un moyen de communiquer, mais une évolution profonde qui s’opère dans la société. Afin de s’ouvrir à ce changement, il est proposé d’établir une stratégie numérique propre à l’art et à la culture. Un document qui peut, à coup sûr, nourrir votre réflexion à travers vos différents projets culturels et numériques.

 


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Diagnostic de maturité numérique au sein d’une organisation culturelle

Prenez le pouls de votre organisation quant à sa transformation numérique.

Le 0/1 Hub numérique Estrie a créé, en partenariat avec le réseau des agents de développement numérique (ADN), un outil ayant pour objectif de faire une évaluation objective de la maturité numérique d’une petite organisation. Bien que certains aspects abordés s’appliquent davantage au milieu culturel, le diagnostic peut facilement servir à différents secteurs. 

Dans le cadre d’une transformation numérique, l’outil s’avère être un moyen efficace pour appuyer sa réflexion. Lorsque l’on tente d’apporter des changements il est important de s’assurer de faire le tour du sujet avant d’entamer le processus. Une première introspection mène à divers constats. Ces derniers permettent ensuite de proposer des plans d’actions adaptés à la situation. Plus l’évaluation est près de la situation réelle et plus vous serez en mesure d’amener votre organisation au prochain niveau. 

Parmi les grandes thématiques abordées par cette analyse, vous retrouverez :

Outils de communication

  • Site Web
  • Découvrabilité du site Web
  • Infolettre
  • Réseaux sociaux
  • Communications internes

Stratégie de communication

  • Plan de communication
  • Image de marque de l’organisme
  • Outil de gestion de la relation client (CRM)
  • Outil d’analyse du trafic web (analytics)
  • Expertise dédiée
  • Contenu de communication

Outils organisationnels

  • Gestion des documents
  • Bureautique collaborative
  • Gestion de projets et organisation du travail
  • Agendas partagés
  • Gestion des mots de passe

Stratégies organisationnelles

  • Gestion des tâches
  • Formation numérique
  • Télétravail

Pensée numérique

  • Connaissance des impacts
  • Projets numériques
  • Pratiques de gestion de projets
  • Environnement de travail collaboratif
  • Écoresponsabilité

Pour une utilisation optimale de l’outil de diagnostic de maturité numérique, nous vous proposons d’effectuer dans un premier temps la cartographie de votre transformation numérique. Elle permettra de faire le point sur le présent et d’établir les priorités de votre organisation. Avec cette vue d’ensemble, vous serez davantage en mesure de répondre de manière concrète aux questions posées. C’est une démarche qui vous aidera à trouver des solutions adaptées aux différents enjeux technologiques rencontrés.

Évaluez votre maturité numérique ici.


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Top 10 conseils pour un événement virtuel réussi

Pour un événement en visioconférence optimal

1. Déterminez la période idéale pour tenir votre événement

Qu’il s’agisse d’une formation, d’un colloque ou de toute autre activité offerte en ligne, il importe que les participants ciblés par votre événement soient disponibles au moment où vous tiendrez votre rencontre. Faites une veille des événements qui concernent votre public et choisissez le moment le moins achalandé pouvant leur convenir pour favoriser les inscriptions.

2. Identifiez les objectifs de votre événement, le format et la/les date/s 2 ou 3 mois à l’avance

Cela vous laissera le temps nécessaire pour préparer le contenu adapté pour l’événement ainsi que les différents guides nécessaires pour un bon déroulement. En fonction de vos objectifs, votre événement pourra être sous forme de conférences, tables rondes, ateliers, etc. Évaluez pour choisir le format et la durée adaptés à vos objectifs.

3. Questionnez-vous sur l’apport d’un fournisseur externe à votre projet

Devriez-vous confier l’aspect technique à un fournisseur? Les avantages de faire affaires avec une firme externe pour vos besoins techniques comprennent, entre autres, une connexion Internet optimale dont vous n’aurez pas à vous soucier.

4. Faites appel à des animateurs/trices d’expérience

Des animateurs/trices expérimenté/es sauront relancer la discussion, stimuler les débats, et dynamiser votre événement. Ils ont déjà fait face à toutes sortes de circonstances : vous serez entre bonnes mains avec un/e professionnel/lle à l’animation.

5. Prévoyez qui fait quoi dans votre équipe

Déterminez les rôles de chacun, consignez-les dans un tableau et partagez cette information avant l’événement et dans vos guides. Prévoyez aussi un numéro d’urgence que les gens pourront utiliser en cas de problème de connexion (c’est rassurant pour votre équipe et pour les participants). Qu’il s’agisse d’un pépin technique ou d’un intervenant qui doit s’absenter, votre équipe saura alors avec qui communiquer pour gérer les différentes situations.

6. Faites une générale avant l’événement

La semaine précédente ou quelques jours avant l’activité prévue, effectuez une générale. Cela vous permettra d’anticiper des besoins techniques ou logistiques ou des éléments à améliorer dans l’organisation. Vous arriverez davantage préparé et confiant à l’événement.

7. Commencez à préparer vos guides plusieurs semaines à l’avance

Peu importe la solution technique choisie par votre équipe pour tenir votre événement virtuel, les intervenants/es, participants/es et autres animateurs/trices auront besoin de consignes techniques et de recommandations générales pour un déroulement optimal. (Guide des participants/es, Guide des intervenants/es, Guide des animateurs/trices, Guide des modérateurs/trices).

8. Demandez à vos intervenants/es de se brancher 1 heure avant

Assurez-vous que vos intervenants et animateurs/trices soient branchés près de 60 minutes avant la rencontre virtuelle et vos participants une quinzaine de minutes avant l’heure prévue : cela permet de valider que tout fonctionne bien, de limiter les problèmes techniques et de commencer à l’heure.

9. Pensez déjà à l’après

À la suite de votre événement, pensiez-vous transmettre une communication particulière, un sondage de satisfaction, un mot de remerciement aux intervenants et aux participants? Allez-vous faire un bilan de type post-mortem? Évaluez ce qui serait le plus adéquat pour votre organisation et soyez déjà prêts pour la suite. Vous pourriez ainsi inviter vos participants en fin de rencontre à remplir votre sondage, à chaud.

10. Faites les mises à jour de la solution technologique choisie avant l’événement

Assurez-vous que toutes les mises à jour du logiciel soient effectuées pour ne pas retarder l’événement lors du jour J.

 


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L’enjeu de découvrabilité du contenu culturel québécois sur le Web

La 3e édition du Forum des innovations culturelles s’est déroulée le 12 avril dernier au Terminal - Port de Québec dans le cadre de la Semaine numériQC. La programmation était déployée selon deux thématiques regroupées en deux salles, soit « Innovation » et « Accessibilité ».

Attardons-nous ici au parcours « Accessibilité », consacré spécifiquement à l’utilisation des données dans une perspective de découvrabilité pour le milieu culturel, avec les interventions des professionnels Clément Laberge, Christian Roy, Tammy Lee et Gregory Saumier-Finch.

Le Web a changé : l’importance des données pour la recommandation des contenus culturels

Le Web a 25 ans. Le Web a changé : on est en train de passer d’un Web de la recherche (Web traditionnel) proprement dit vers un Web de la recommandation (Web sémantique), associant une personne avec un contenu. Que l’on pense aux mécanismes de recommandation mis en place avec Google, Netflix, Amazon, iTunes ou Spotify… Comment faire pour que nos contenus culturels se distinguent sur le Web? Il s’agit d’un véritable défi à relever - un enjeu de découvrabilité. Et l’enjeu est le même partout, pour tous les pays.

« Dans ce défi-là, ce qui est difficile, ce n’est pas de connaître l’usager, mais plutôt de décrire les contenus. Et c’est difficile pour le milieu culturel, un réel enjeu. Pour en faire la recommandation, le Web va porter attention aux métadonnées consignées par les “petits robots” qui le gouvernent. Il faut décrire nos contenus pour eux, dans leur langage codé. Il faut, à partir de maintenant, qu’on imagine toutes les pages Web créées jusqu’à présent, tous nos contenus, comme une feuille recto-verso sur laquelle depuis quelques années on écrit que sur le recto, et là, il faut mettre la même information au verso, pour les petits robots... » explique Clément Laberge, consultant indépendant.

(Clément Laberge, 12 avril 2019. Crédit photo : André-Olivier Lyra)

Car, pour tout simplement « exister » dans l’organisation du Web actuel, et que nos contenus culturels soient découverts, il faut rattacher nos contenus à la toile de tous les contenus culturels présents sur le Web et décrire adéquatement et avec rigueur nos contenus avec des données structurées dans les standards à respecter. Mais il faut également le faire de façon commune pour le milieu culturel québécois. Le problème est alors dans la description même, les mots à sélectionner, les critères et les genres à choisir, pour tous s’entendre et aller dans le même sens. Il ne faut pas se battre seulement pour le référencement, comme ces dernières années, mais il faut décrire adéquatement nos contenus : « Et ça va faire en sorte que le travail qu’on fait chacun de notre côté - musée, film, livre, chanson, etc. - va nous permettre de nous installer, nous organiser, collectivement et correctement sur le Web dans une logique de développement de public », complète Clément.

Dans cette perspective, il existe des initiatives et des efforts de la part du gouvernement pour aider à créer les contextes pour favoriser cela : le Plan culturel numérique du Québec, avec la mesure 111 (« Mettre en place un plan d’action concernant les données sur les contenus culturels québécois ») et le déploiement du Réseau ADN

Et concrètement, en tant qu’organisme ou artiste, on commence par quoi? Gardez en tête, lorsque vous effectuerez une refonte de vos sites Web, qu’il faudra alors vous attarder au « verso » de la feuille mentionnée par Clément Laberge : le code, les métadonnées, les données structurées. D’ici-là, il y a aussi des informations que vous pouvez aller porter à des endroits déjà dans la toile des contenus culturels : Wikipédia, IMDB, etc. Inscrire nos artistes et nos oeuvres est déjà une manière d’avancer! L’important étant de prendre conscience de l’enjeu et de s’engager activement dans cette voie...

Quels usages des données pour la commercialisation?

En tant qu’organisme, on peut utiliser les données recueillies et en notre possession pour mieux faire de la commercialisation et proposer des offres ciblées, personnalisées, aux consommateurs. Mais une offre ciblée, c’est quoi? Christian Roy, consultant, nous présente à ce propos l’exemple québécois de la carte Inspire, développée par la SAQ, qui nous propose des offres spécifiques par courriels en s’inspirant de notre historique d’achats.

Quels sont les 5 variables de l’offre personnalisée?

  • La description du produit.
  • Le public-cible.
  • Le moment (quand?).
  • Le canal (le moyen).
  • Et la présentation elle-même, c’est-à-dire la façon de la mettre en valeur.

Pourquoi créer des offres ciblées?

  • Si on cible bien nos offres, on va au bon endroit au bon moment; on rencontre notre consommateur.
  • On est plus efficace; on obtient un meilleur retour sur investissement.
  • On en apprend davantage sur notre clientèle (mesures).
  • L’expérience utilisateur est intéressante et bonifiée.

Avec quelles données peut-on faire des offres personnalisées?

  • Données d’usage (nom, adresse...).
  • Données de préférence (contenus préférés...).
  • Données descriptives (titre d’une oeuvre, langue, géolocalisation, support…).
  • Données historiques (de navigation, de recherche, de partage...).
  • Elles peuvent être structurées (ou pas) pour les exploiter.

Au-delà des exemples internationaux de recommandation, tels Netflix, Amazon et Spotify, Christian démontre également les possibilités pour le monde du spectacle québécois avec l’infolettre ciblée réalisée par Québec Spectacle qui a su présenter des résultats probants.

(Christian Roy, 12 avril 2019. Crédit photo : André-Olivier Lyra)

En effet, comme le mentionne Christian, lorsqu’on souhaite commencer à utiliser des données pour la commercialisation, un bon point de départ est souvent l’infolettre par courriel - qui est une approche relativement facile à mettre en place. Ensuite, il est possible de faire une segmentation de base, selon les préférences indiquées par les usagers (par exemple, la musique, l’humour, le théâtre, dans le monde du spectacle). Vous pouvez aussi coupler cette variable avec l’historique de navigation pour effectuer des recommandations dans votre infolettre. C’est ce que Québec Spectacle a fait avec son infolettre en intégrant une section personnalisée selon les préférences de l’utilisateur et une deuxième section « Des recommandations pour vous ».

Au final, il faut surtout faire attention à la politique de vie privée et expliciter les conditions d’utilisations, et s’assurer de bien mesurer les résultats, les données d’engagement (taux de clics et d’ouverture dans le cas de l’infolettre, par exemple). Pour Québec Spectacle, l’engagement envers les billetteries, suite aux efforts déployés via l’outil « infolettre », a été un succès.

Dans une perspective de commercialisation, il est donc important de :

1) faire l’inventaire de ce que vous possédez déjà comme données;

2) clarifier votre stratégie;

3) identifier une donnée que vous aimeriez accumuler davantage, qui serait stratégique pour votre organisme culturel;

4) vous entourer de professionnels, au besoin (développeurs, entre autres);

5) vous lancer!

Implication de l’intelligence artificielle dans la découvrabilité des contenus culturels québécois

« Le secteur culturel est à la fois vulnérable et inconscient : il existe très peu de métadonnées disponibles pour les machines. Le Web a changé. Comme le disait Clément Laberge ce matin : nous sommes passé de la recherche traditionnelle à la recherche sémantique. Tout a changé, et ce, grâce au progrès de l’IA », rappelle Tammy Lee.

Récapitulons. L’IA existe parce que :

1) le GPU (graphics processing units), au départ créé pour les jeux vidéos, est devenu de moins en moins cher (le processus d’informatique parallèle);

2) après 30 ans d’Internet, on avait assez recueilli de données sur nos vies pour les appeler Big Data;

3) les algorithmes deviennent de plus en plus importants pour la découvrabilité des contenus culturels. Ils répondent directement à nos questions. Le SEO, search engine optimization, est maintenant le AEO : answer engine optimization.

(Tammy Lee, 12 avril 2019. Crédit photo : André-Olivier Lyra)

Et tout cela a un impact. Mais c’est quoi l’impact? Pour que l’IA fonctionne sur le Web, on commence avec des données brutes (le site Web : un lien, une URL). Mais ce n’est pas assez pour l’IA : cela doit être raffiné en informations, une forme utilisable pour les machines. Les données doivent être liées et enrichies de sémantique afin de permettre la connaissance. L’IA est ainsi une forme de « compréhension évaluée », autrement dit : « une réponse ». Donc, on le redit : la recherche Web a changé. « Dans le monde de l’IA, le minimum pour être retrouvé sur le Web est que vos données soient structurées pour les machines. Et ça, c’est le minimum... », confirme Tammy.

Les données doivent ainsi être structurées en métadonnées descriptives de qualité pour la recherche sémantique. C’est pour cela que Tammy Lee et Gregory Saumier-Finch, les fondateurs de Culture Creates / La Culture crée, ont développé l’outil Footlight, qui traduit les sites Web en métadonnées lisibles par les machines pour une augmentation de la découvrabilité :

« Avec l’éditeur de Footlight, il n’y a pas d’entrée de données - no data entry -, les infos sont déjà dans les sites Web. Footlight va lier les informations et créer les métadonnées descriptives pour les spectacles. Et va publier les données structurées sur votre site Web si vous le souhaitez. Un des avantages avec Footlight, c’est qu’on peut gérer la complexité pour vous... Footlight pourrait faire les changements pour vous, et plusieurs organismes, ou secteurs, ultimement, en même temps », mentionne Gregory.

Actuellement, Footlight est disponible au Québec et au Canada, avec l’appui du Conseil des arts du Canada, et est utilisé spécialement pour le secteur des arts de la scène. Une fois les données structurées, on peut alors les lier et les migrer vers le projet artsdata.ca - une propriété collective des données pour le monde du spectacle pour en favoriser la découvrabilité.

Bonne nouvelle : les fondateurs ambitionnent d’élargir à tous les secteurs culturels!

Ce sera à surveiller!


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Colloque sur le Web sémantique au Québec - éditions 2016 à 2018

S’il est important pour le Québec d’aujourd’hui, à l’ère du numérique, de maîtriser le Web sémantique dans sa transition vers une économie numérique, il demeure que cette appropriation et cette transition en cours demandent de l’accompagnement ; les différentes éditions du « Colloque sur le Web sémantique au Québec » (2016-2018) présentent à cet effet du contenu de niveau avancé dans le but de mettre en lumière les multiples avantages dans la maîtrise du Web sémantique, et ce, dans plusieurs contextes - qu’il s’agisse d’éducation, de gestion d’entreprise, de développement communautaire... N’hésitez pas à consulter le site Web pour obtenir une foule de contenus pertinents pour vous familiariser avec cette notion!

Sous licence Creative Commons Attribution 4.0


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Enquête : L’intégration du numérique en culture

En 2016, Québec numérique a fait paraître les résultats du sondage « L’intégration du numérique en culture » mené au cours de l’été de la même année (du 7 juin au 14 juillet). Cette enquête met de l’avant l’état de la situation entre les perceptions et l’intégration du numérique pour le secteur culturel.

Cliquez ici pour télécharger la référence complète. Bonne lecture!

 

 


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L’innovation numérique dans les arts du spectacle

Qu’en est-il de l’innovation numérique dans les arts du spectacle? Le Conseil de l’innovation numérique dans les arts du spectacle a pour mission d’explorer les diverses occasions liées à l’innovation numérique dans les arts du spectacle. Le Conseil affiche ainsi des ressources, des actualités et des rapports sur son site Web afin de communiquer sur l’état des lieux et l’évolution du numérique pour ce domaine culturel.

Restez à l’affût : consultez la référence!


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Aide-mémoire : inscription à Google pour les associations

La Machinerie, en collaboration avec ses partenaires Québec numérique et Culture pour tous, a développé un outil afin de vous aider à entrer de plain-pied dans l’ère numérique : « Aide-mémoire : inscription à Google pour les associations » (2018). Téléchargez-le ici.

Cet aide-mémoire vous rappelle de vous inscrire à TechSoup Canada et à Google pour les associations, avec les étapes à suivre pour obtenir ces aides.

Qui sont-ils?

  • TechSoup (OBNL) offre aux OBNL et aux organismes de charité divers outils numériques à prix réduits dans le but d’accélérer le virage numérique de cette clientèle.
  • Une fois votre organisation reconnue officiellement par TechSoup Canada, Google pour les associations procure également l’accès gratuit en ligne à des outils intéressants comme la G Suite (Gmail, Docs, Agenda…) et Google AdWords/AdGrants.

Il est à noter que cet outil est publié sous la licence BY-NC-SA issue des Creative commons afin de réglementer sa circulation dans le respect des droits de ses auteurs. Les droits associés sont donc les suivants :  

  • citer qui est l’auteur de l’oeuvre originale;
  • aucune utilisation commerciale n’est permise;
  • l’utilisateur peut modifier l’oeuvre originale;
  • la licence doit toujours être utilisée sur toutes les formes dérivées de l’oeuvre originale.

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