collaboration-pourquoi

La collaboration : pourquoi?

Pourquoi la collaboration est-elle importante dans notre contexte numérique où tout va très vite? Elle permet notamment de se comprendre, de multiplier les possibilités d’innovation et de donner accès à des expertises variées, de même que de trouver ensemble les meilleures solutions pour des problématiques données.

Dans cette capsule vidéo, différents intervenants du Forum des innovations culturelles 2018 sauront répondre à la question. Bon visionnement!

https://www.youtube.com/watch?v=BZ8xZoPBkBU


Cet outil a été développé dans le cadre du Plan culturel numérique du Québec.

 

 


Documenter-vos-contenus

Êtes-vous repérables sur le Web? Voici un guide pratique pour documenter vos contenus

Devant la masse de contenus que représente le Web, comment pouvez-vous faire en sorte de tirer votre épingle du jeu, de vous démarquer? Ce guide - une initiative du Fonds indépendant de production - est un outil pour vous aider à documenter vos contenus adéquatement pour qu’ils soient repérables et compris notamment par les moteurs de recherche.

Dans un premier temps, un glossaire s’impose, présentant des définitions claires de « contenu », « donnée » et « métadonnée ». Commencer par les concepts de base est toujours une bonne idée!

Contenu : Un contenu peut être une vidéo, un enregistrement audio, une image, ou une autre création nécessitant un support numérique. « Une page [Web] peut réunir différents contenus : texte, image et son. » (Guide, p. 5)

Donnée : La donnée, c’est la plus petite unité d’information. Celle-ci, une fois regroupée avec d’autres, finira par créer du sens. Par exemple : une donnée peut être un code postal, un nom, une date, un intitulé, etc. « Les données sont donc les éléments de base qui peuvent décrire un contenu. » (Guide, p. 5)

Métadonnée : Une métadonnée est un discours sur la donnée, et qui sert à la décrire, en lui attribuant un sens. « Par exemple : la donnée “Vénus” peut avoir pour métadonnée “déesse” ou “planète”. » (Guide, p. 5) Lorsqu’on parle d’une base de données, cela désigne un regroupement de métadonnées qui décrivent les différentes caractéristiques des données ; c’est ce qui permet au système de gestion de cette base de repérer toutes les relations entre les données, et qui, ultimement, fournit une information. Il est à noter que les métadonnées peuvent être aussi appelées des « données structurées ».

Une fois ces concepts bien définis, vous pouvez vous lancer, et aborder entre autres via ce guide :

  • la documentation de contenus pour le Web (aussi appelé l’indexation de contenus) ;
  • les moteurs de recherche ;
  • la pertinence de Wikipédia ;
  • la découvrabilité ;
  • à travers des exemples concrets.

Être repérables sur le Web est aujourd’hui primordial. Un contrôle adéquat des données augmente la capacité de propagation de vos contenus (ce qu’on appelle la découvrabilité) et s’inscrit d’emblée dans vos bonnes pratiques et stratégies numériques.

Allez-y, téléchargez le guide et documentez!

 


Article-Découvrabilité-Audiovisuelle

Qu’est-ce que la découvrabilité? Vers un cadre de référence commun pour l’industrie audiovisuelle

S’il s’agissait, au départ, d’un moyen pour l’industrie audiovisuelle canadienne de développer une compréhension commune du concept de la découvrabilité, ce concept, tel que décrit dans le rapport téléchargeable peut décidément être récupéré par l’ensemble de la communauté culturelle.

La découvrabilité

L’ère numérique a changé les habitudes de consommation des auditoires. Aujourd’hui, les publics sont plongés dans une multitude de contenus, provenant d’autant d’horizons - et, dans ce cas-ci, pas uniquement les contenus réglementés par le système de radiodiffusion en place au Canada. Comment arriver à faire qu’un contenu culturel se démarque dans cette foule?

« Le problème a été nommé : on l’appelle la découvrabilité des contenus. »

La découvrabilité désigne le potentiel d’un contenu culturel à capter l’attention d’un auditoire, des internautes. Ultimement, l’objectif est de travailler en vue de trouver les meilleures stratégies et mesures pour améliorer la découverte du contenu audiovisuel canadien.

Le concept

Ce rapport place le contenu comme l’élément au coeur des initiatives de découvrabilité et structure la découvrabilité en deux éléments distincts : les leviers, d’une part, et les acteurs, d’autre part.

Tableau tiré du rapport « Découvrabilité : vers un cadre de référence commun - Volet 1 », 2016, p. 5.

Les leviers, ce sont les outils, les mesures, les initiatives et les stratégies qui permettent le développement de la découvrabilité : ils peuvent être industriels (mis en place par l’industrie) ou institutionnels (mis en place par le gouvernement). Alors que les acteurs, eux, désignent les parties qui sont concernées (par exemple, le public et l’industrie audiovisuelle).

Leviers institutionnels : stimuler la production de contenu de qualité et sa diffusion

L’industrie audiovisuelle se transforme, et avec la multiplication des points d’accès aux contenus variés de toutes origines, elle vise davantage, en amont, à mettre en place des outils pour stimuler une production de qualité plutôt qu’à réglementer sous forme de quotas. En tant que première étape importante, miser sur des mesures visant la qualité des contenus pour ressortir du lot dans la masse des produits culturels apparaît le meilleur atout de toutes les industries!

Par ailleurs, le gouvernement, entre autres mesures, ajoute aux différents programmes déjà existants (promotion, mise en marché et exportation) des outils et des ententes de coproductions internationales favorisant la visibilité des contenus canadiens et l’élargissement de ses publics.

Leviers industriels : les données, l’enjeu central de la découvrabilité

Mises en place par l’industrie, les initiatives concernent majoritairement les nouvelles technologies numériques : ces mesures exploitent les données avec des algorithmes, aux multiples usages (recommandations personnalisées, recherche…)

« Les données sont les informations qu’un dispositif numérique enregistre sur les contenus, l’activité ou l’identité de ses usagers. » Par exemple, le code postal d’un consommateur d’une vidéo (géolocalisation du public).

Tout cela afin de mettre en oeuvre les moyens de la découvrabilité du contenu visé. Prenons l’exemple des moteurs de recherche et de recommandation sur le Web qui serviront à capter l’attention du public.

Vous l’aurez deviné : un des enjeux les plus importants ici demeure de déterminer et d’utiliser des moyens efficaces à l’aide des nouvelles technologies pour capter l’attention du public - à l’aide des données. Dans un contexte où le public est grandement sollicité, il importe de collecter et d’utiliser stratégiquement celles-ci afin d’augmenter les chances de découvrabilité, et ce, peu importe le domaine culturel.

Pour en apprendre davantage sur la découvrabilité, téléchargez le rapport développé par le Fonds des médias du Canada.

 

 


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Les techniques pour photographier ses oeuvres d’art comme un pro

Pour photographier et faire la promotion de ses oeuvres sur Internet, il n’est pas nécessaire de faire appel à un photographe professionnel à tous les coups : on peut être tenté de le faire soi-même! Et ça tombe bien, car Culture Centre-du-Québec a justement rédigé un guide afin de partager les techniques qui permettent de photographier ses oeuvres d’art comme un pro.

https://www.youtube.com/watch?v=V5n4tdNVK_w

Avec le guide « Comment photographier ses oeuvres d’art », vous apprendrez, entre autres, dans quel contexte faire affaire avec un professionnel, de nombreuses notions techniques et les droits d’auteur en lien avec la photographie. À votre appareil photo!


Cet outil a été développé dans le cadre de la mesure 21 du Plan culturel numérique du Québec.

 


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Artistes, créez vos capsules vidéo!

Pour faire connaître votre art sur le Web, atteindre un maximum de gens en tout temps, rien de mieux qu’une courte vidéo!

Laisse le gars des vues t’expliquer et te donner des conseils pour la conception, le tournage et le montage de ta vidéo promotionnelle :

https://www.youtube.com/watch?v=e2dCgC5_vDM

Prêts à vous lancer? Alors, consultez les différentes étapes de production dans le guide « Mettre ses oeuvres en valeur par la vidéo » élaboré par Culture Centre-du-Québec.

 


Cet outil a été développé dans le cadre de la mesure 21 du Plan culturel numérique du Québec.

 

 


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Votre guide pour commercialiser de façon efficace les arts visuels sur le Web

La mise en place d’un système de marketing et de vente pour atteindre le plus grand nombre de personnes possible, aujourd’hui, on le sait, c’est sur le Web que ça se passe!

https://www.youtube.com/watch?v=nkRCajWQHL4

Pour prendre le virage numérique, les artistes visuels qui ne sont peut-être pas des experts dans l’art de la commercialisation (et tant mieux si vous l’êtes!) peuvent heureusement profiter de l’aide de Culture Centre-du-Québec, qui a créé ce guide de références expressément pour eux.

Avec cet outil, les artistes visuels en sauront davantage sur les stratégies marketing à adopter, la vente en ligne et le choix d’une boutique en ligne, l’utilisation du marketing par courriel et des réseaux sociaux, les bonnes pratiques pour se démarquer de la concurrence et comment susciter la confiance. Allez-y, lancez-vous!

 


Cet outil a été développé dans le cadre de la mesure 21 du Plan culturel numérique du Québec.

 


« Le numérique qu’ossa donne? Plus que des outils! »

Le 11 octobre dernier avait lieu au Moulin Michel de Bécancour l’événement « Le numérique qu’ossa donne? » et j’ai envie de répondre « Plus que des outils! »

Plus que des outils

Cette demi-journée de conférences organisée par Culture Centre-du-Québec, la Direction régionale du MCC et Québec numérique, a mis en lumière diverses potentialités du numérique, en passant par les laboratoires vivants et l’entrepreneuriat culturel (muséolab du DigiHub de Shawinigan) ainsi que le projet de création en téléprésence « Les offrandes » (le réseau Scènes ouvertes et sa technologie SCENIC).

Par ailleurs, l’intervenant Mériol Lehmann a su dévoiler que le numérique n’est pas seulement une question de technologie. En effet, et comme l’a répété à sa façon Claudine Drolet du Digihub : on choisit une techno pas seulement pour choisir une techno, mais parce que celle-ci sert davantage le projet, la vision artistique sous-jacente. Le numérique en contexte culturel ne se résume pas aux outils, mais a pour vocation notamment de mettre en valeur notre patrimoine à travers des projets innovants.

« Les fondements de la pensée numérique sont dans l’ADN des artistes »

Le numérique, c’est davantage une façon d’interagir entre êtres humains et d’aborder la connaissance, et comme l’a affirmé M. Lehmann, « les fondements de la pensée numérique sont dans l’ADN des artistes ». Tout le schéma de pensée proprement numérique est présent depuis longtemps déjà dans la pensée même de l’artiste, avec

  • sa pensée itérative (le mouvement de l’idée qui épouse de fait le mouvement créatif propre à l’artiste : se remettre en question constamment pour s’améliorer) ;
  • son innovation (pour regarder les choses autrement - l’artiste pense différemment) ;
  • sa créativité, co-créativité et collaboration (toujours collaborer pour avancer ensemble) ;
  • et ses valeurs de partage et d’ouverture.

Et c’est, entre autres, pour cela que les artistes et les organisations culturelles sont les mieux positionnés pour s’approprier le virage numérique!

De la magie de la téléprésence au partage des connaissances

La présentation du projet « Les offrandes » a mis en évidence la force de la coordination dans un contexte de co-création et de collaboration. En effet, grâce à la téléprésence, artistes et techniciens se sont lancés dans une aventure itérative évidente, leur permettant de développer des compétences - à ce point que l’équipe a monté un programme de formation! Ainsi, ils font bénéficier leurs pairs de leur apprentissage et enrichissent les pratiques du milieu.

De la recherche pour une meilleure maîtrise

Même si le milieu culturel présente de grands atouts pour s’approprier le numérique, la technologie entraîne souvent plusieurs séries de changements organisationnels et autres. Plusieurs études sont amorcées pour mesurer et comprendre l’impact de ces changements. Jean-Robert Bisaillon et Thierry Gateau étaient sur place pour nous présenter une étude pour laquelle ils sont mandatés. Cette dernière a pour but de comprendre les bouleversements occasionnés par le numérique dans les chaînes de valeur de l’écosystème culturel.

Ce travail est encore à ses débuts. Il sera fort intéressant de surveiller ses premières étapes et résultats.

On se retrouve le 6 décembre?

Le monde du numérique continue à façonner nos manières d’entreprendre et d’agir. C’est pourquoi la communauté technoculturelle de Centre-du-Québec se donne un deuxième rendez-vous le 6 décembre pour continuer la réflexion sur la transformation numérique et ce qu’elle implique. Restez à l’affût!

 

Billet rédigé avec la collaboration de : Samiha Hazgui


financement-culture-numérique

Financement de projets numériques : les opportunités

Dans la fougue du Plan culturel numérique du Québec (PCNQ), le ministère de la Culture et des Communications (MCC) a annoncé en 2016-2017 la création de 43 mesures pour aider les acteurs du milieu à effectuer leur virage numérique. Durant l’année 2017-2018, à la mi-parcours du Plan, de nouvelles mesures ont aussi été lancées pour propulser les acteurs autour d’une vision commune. Et qui dit « mesure » dit « action menant à la réalisation concrète d’un chantier en accompagnement/appropriation ou pour la visibilité et le rayonnement du contenu culturel ». Ce sont donc plusieurs partenaires du MCC, nommés mandataires, qui contribuent à l’avancement du Plan.

Il importe que les organisations artistiques et culturelles du territoire québécois saisissent les opportunités et sachent comment positionner leurs projets numériques. Les opportunités sont nombreuses et le numérique fait partie de l’ensemble des sphères des organisations culturelles : communication interne, externe, systèmes informatiques, développement de public, etc. Les changements technologiques des dix dernières années ont fait apparaître de nouveaux enjeux : nouveaux formats, réduction ou suppression des intermédiaires, émergence des plateformes collaboratives, multiplication des choix pour le consommateur, création de contenu interactif. Cela s’exprime concrètement par l’émergence des entreprises du Web très puissantes - dont Google, Amazon, Apple, Facebook qui acquièrent un poids de plus en plus important dans la chaîne de valeur des industries culturelles.

C’est à l’égard de ces enjeux que les bailleurs de fonds voudront voir dans vos projets des approches différentes, innovantes, proposant des processus collaboratif et itératif. Le bon site Web - bien qu’étant un incontournable pour la visibilité d’une organisation culturelle - ne soulève pas un grand intérêt chez les bailleurs de fonds. En 2018, les pratiques de communication numérique doivent faire partie intégrante de la gestion des organisations, et ce, même si le défi de financement demeure un incontournable de taille.

Nous vous proposons donc quelques angles de réflexion pour structurer votre prochaine stratégie de financement.

Pour une stratégie de financement axée sur vos champs d’intervention, voici des idées pour financer :

  • La recherche et la création
  • La communication et le marketing
  • Le développement du public jeunesse
  • Les équipements
  • La formation continue, le perfectionnement et l’accompagnement
  • Le développement local et régional
  • Le développement international
  • L’innovation

La recherche et la création

Le CALQ et le CAC proposent du financement pour la recherche et création des arts numériques et autres pratiques artistiques intégrant le numérique. Il est à considérer que les arts numériques représentent une discipline artistique en soi. Il importe alors de ne pas confondre les arts numériques en tant que discipline et pratique artistique avec les multiples formes d’arts intégrant le numérique.

Le CALQ peut recevoir des initiatives numériques dans la plupart des programmes (le numérique est transversal). Cela étant dit, le CALQ a lancé un appel à projets artistiques visant l’exploration et le déploiement numérique pour des projets qui visent le développement d’expertise en matière de recherche, de création, de production, de diffusion et de rayonnement de contenu numérique.

La communication et le marketing

Tel que mentionné en introduction, en 2018, les outils de communication numérique (site Web et réseaux sociaux) devraient être intégrés à la gestion de votre organisation. Il demeure important de prévoir une part de votre budget à la communication. Cela dépend du projet, mais on peut injecter 10 à 20 % du budget pour la communication.

Les projets plus complexes proposant une expérience utilisateur, une stratégie de commercialisation ou un vaste chantier sur la découvrabilité (données liées et structurées) sauront plaire à plusieurs bailleurs de fonds comme le CALQ et le Conseil des arts du Canada (Fonds stratégie numérique).

Le développement de public et la jeunesse

Bien que le MCC (avec son PCNQ, volet jeunesse et éducation) propose certaines opportunités, il est important de sortir du secteur des arts et de la culture pour trouver d’autres sources de financement. Voici quelques exemples :

  • Si vous avez un projet ayant pour objectif de favoriser une plus grande compréhension des sciences et de la technologie par les jeunes et le grand public, pensez au programme NovaScience et ses trois volets.
  • Communautique, un organisme qui oeuvre dans la recherche et l’expérimentation en innovation sociale et technologique, offre un programme de stage pour les jeunes favorisant l’appropriation des nouvelles technologies. Il propose également un programme de Compétences numériques pour les jeunes.

Les équipements  

Le financement d’immobilisation et d’infrastructure dédié à des espaces numériques ont toujours la cote si vous êtes en mesure de justifier divers partenariats en présentant un montage financier solide. De nombreux paliers de gouvernements peuvent contribuer, notamment le programme d’aide aux immobilisation du ministère de la Culture et des Communications. Au fédéral, le Fonds du Canada pour les espaces culturels (FCEC) contribue à améliorer les conditions matérielles qui favorisent l'innovation dans les milieux artistique, patrimonial et créatif. Ce Fonds appuie les projets de rénovation et de construction, l’acquisition d’équipement spécialisé, et même la réalisation d’études de faisabilité. Nous soulignons qu’en 2017, le FCEC a décidé d’appuyer davantage la création de hubs créatifs et les espaces culturels par un investissement additionnel de 300 millions de dollars sur 10 ans.

Le financement d’équipement technique est également possible dans plusieurs programmes, entre autres, dans certaines ententes de développement culturel de votre ville ou MRC. C’est ainsi qu’on observe l’émergence de laboratoires numériques et l’implantation de media labs au sein des bibliothèques du territoire québécois.

La formation continue, le perfectionnement et l’accompagnement

Pour les besoins en formation, Compétence Culture, représenté par ses 58 membres, offre divers programmes de formation et parfois même du perfectionnement individuel. Grâce à la Mesure de formation de la main-d'œuvre - Emploi-Québec et des programmes, ces formations sont disponibles partout au Québec. Renseignez-vous auprès de votre conseil régional ou votre association professionnelle : on vous donnera l’information adéquate pour financer ces formations.

Pour les artistes professionnels, le CALQ offre également un programme de perfectionnement.

Par ailleurs, sachez que certains services accompagnement, complémentaires à ces formations, sont offerts gratuitement par plusieurs organismes, comme Québec numérique.

Le développement local et régional (Montréal, Capitale-Nationale, villes et MRC)

Il existe plusieurs fonds locaux et régionaux pour financer vos projets numériques.  

Dans la métropole, la Ville de Montréal propose plusieurs programmes - dont le programme sur les Initiatives collaboratives en créativité numérique. Pour la Capitale-Nationale, la Ville de Québec propose un appel à projets numériques en avril de chaque année. Plusieurs autres villes, municipalités et MRC proposent des appels dans le cadre des ententes de développement culturel. Ces dernières permettent de financer en partie (un certain pourcentage) des projets numériques.

Le développement international

Si vous souhaitez faire du développement international, vous devriez prendre contact avec le MCC (volet international) ou ses sociétés d’état (le CALQ ou la SODEC).

L’écosystème numérique est en pleine effervescence dans la Francophonie, et les Relations internationales et Francophonie font régulièrement des appels à projets des coopérations. À titre d’exemple, la coopération avec la France ou avec la Wallonie (Belgique) font des appels en lien avec la culture numérique.

L’innovation

L’innovation fait référence à l’expression : « Faire autrement. » L’innovation sociale ou technologique fait donc la part belle aux processus différents, à la valorisation du transfert de connaissances, à l’exploration de nouveaux usages et à l’expérimentation. Le milieu culturel est en pleine effervescence et en mutation. C’est ainsi que dans les dernières années, nous avons vu naître de nouvelles formes d’accompagnement et de financement.

C’est dans ce contexte que de nombreux incubateurs et accélérateurs ont vu le jour. En voici quelques uns :

  • Le MTLab, un incubateur d'innovations en tourisme, culture et divertissement.
  • La Piscine, un accélérateur dédié aux entrepreneurs créatifs et culturels.
  • La Lune Rouge, qui se définit, quant à lui, comme un hub créatif incluant un incubateur.
  • Le DigiHub, incubateur d'innovations numériques, avec ses 3 laboratoires vivants : Muséolab (en muséologie numérique), i-Lab (en événementiel) et le laboratoire numérique du Salon du livre de Trois-Rivières.

Il existe plusieurs autres organismes qui offrent des formules et des stratégies d’accompagnement et de financement tout aussi variées. Nous ne pouvons pas passer sous silence le Lab culturel de Culture pour tous, car il est associé au PCNQ.

Le Lab culturel « accueille des projets numériques innovants en culture. C'est un espace virtuel où idéateurs, professionnels de la culture et experts en numérique développent, réfléchissent, relancent et questionnent les idées novatrices suggérées qui, ultimement, lorsqu'elles seront concrétisées, permettront à la population d’accéder plus facilement à la culture au moyen du numérique. »

Dans certaines régions, ces nouveaux lieux s'articulent autour de pôles d’innovation comme le DigiHub en Mauricie, la communauté SagLac io au Saguenay—Lac-Saint-Jean ou les cellules d’innovation dans la région Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine.

En s’inscrivant ainsi comme acteur de l’innovation, le milieu artistique et culturel s’ouvre à une stratégie de financement nouvelle, associée au monde économique ou connectée avec le monde de la recherche, par exemple.  

En conclusion, nous vous recommandons d’orienter votre stratégie de financement en fonction des objectifs de votre projet et non l’inverse. Sachez que plus votre projet est clair et bien défini, plus les solutions de financement pour lesquelles vous opterez aboutiront. Avec l’avènement du numérique, il n’y a pas que la technologie qui change, nos modes de penser et nos façons d’agir aussi. Soyez donc flexibles et ouverts, et, surtout, restez à l’affût, en consultant les autres billets du guide de références, sous le thème ENTREPRENDRE - Financement.  

Liste des bailleurs de fonds

Nous vous proposons ici une liste de bailleurs de fonds plutôt qu’une liste de programmes qui deviendrait vite désuète. Rappelons-le, le numérique est transversal, il fait partie intégrante de l’ensemble des pratiques et des usages de votre organisation ou pratiques de création. On peut donc trouver des bailleurs de fonds, sans programme dédié au numérique, pour financer vos projets numériques.

Gouvernement provincial

PCNQ et ses mesures 2018-2019

MCC et ses divers programmes

CALQ : https://www.calq.gouv.qc.ca/aide-financiere/les-programmes/

MESI et ses programmes

Gouvernement fédéral

CAC, ses divers programmes

  • Le Fonds stratégie numérique encourage plusieurs approches ou démarches permettant aux artistes, groupes et organismes artistiques de comprendre et d’évaluer l'univers du numérique. Ce programme permet une réponse directe aux mutations culturelles et sociales. Pour en savoir plus, lisez le billet sur le sujet.

Patrimoine Canada et ses divers programmes

Organisation

Communautique, ses services et programmes

La Ruche et le financement participatif

 

Billet rédigé avec la collaboration de : Annie Chénier


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Événement inter-régional : des facteurs de réussite pour un virage numérique

Le 27 septembre dernier se déroulait l’événement inter-régional en Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent et Estrie - une journée complète interconnectée de conférences et de présentations sur des projets d’innovation numérique. Grâce à la technologie SCENIC des Scènes ouvertes (SAT), trois lieux différents en région (Saint-Camille, Rouyn-Noranda et Rivière-du-Loup) ont ainsi pu enchaîner les interventions toutes plus intéressantes les unes que les autres - de même que des échanges intéressants et constructifs.

Facteurs de succès

Si l’intégration du numérique par les organismes culturels et les artisans suscite beaucoup de questions et bouleverse les façons de faire, tous semblaient enthousiastes quant aux valeurs proposées et valorisées par un tel changement. En effet, « le numérique s’impose comme un facilitateur pour atteindre des objectifs encore plus ambitieux », comme l’a mentionné Samiha Hazgui, ainsi qu’Annie Chénier, avec ses leviers et valeurs d’ouverture, de collaboration et de partage. Retenons, dans cette perspective, les différents facteurs de succès pour un virage numérique adéquat mentionnés tout au long de cette journée, et ce, par l’ensemble des conférenciers :

  • L’accessibilité à de la formation et de l’accompagnement ;
  • La possibilité d’expérimenter, de se tromper, pour mieux recommencer, en utilisant les outils d’innovation ouverte (lieu sécurisé d’expérimentation) ;
  • Tirer profit du réseautage ;
  • Valoriser l'entrepreneuriat et avoir accès au financement pour les solutions stratégiques visant la recherche de l'engagement et la transformation organisationnelle ;
  • Ne pas idéaliser son projet et le numérique, mais plutôt assumer l’incertitude et les erreurs pour mieux aller de l’avant ;
  • L’émergence de pratiques pour collaborer de façon plus efficace ;
  • La mutualisation des connaissances ;
  • Valoriser la collaboration comme mère de tous les « cocos » (co-working, co-création…) ;
  • La compétition qui devient collaboration ;
  • L’humain demeure au centre des réflexions et des actions (« ça ne peut pas exister sans toi! ») ;
  • Adopter une posture de « pirate/hacker » (l’importance de regarder ce qui s’est déjà fait, pour « voler », avancer).

Chose certaine : à tout cela s’ajoute la persévérance, comme valeur essentielle, à ne surtout pas oublier! Ce qui a été effectivement rappelé à quelques reprises pendant la journée. Car si des éléments peuvent parfois donner un mal de tête, il reste que le coeur du virage numérique fait la part belle à la collaboration et au partage d’expériences et de solutions.

 

Un événement inter-régional

Ce genre d’expérience devrait être encouragé et multiplié! L’anéantissement des distances inter-régionales par la technologie nous a permis la rencontre et la découverte de différentes réalités et projets innovants. Le numérique a su démontrer qu’il est au coeur du développement territorial et régional. Le numérique est notamment un levier adéquat pour contrer les distances (on sait que c’est un enjeu de taille!) - défis que la technologie SCENIC a su relever! On sait aussi que cela ne se fait pas en un simple claquement de doigts… En deux mots : bravo, continuons!

 

 


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Le patrimoine immatériel et le numérique

Qu’est-ce que le patrimoine immatériel? Le patrimoine culturel ne concerne pas uniquement les collections d’objets et les monuments. Dans la capsule vidéo suivante, on notera les exemples de la course en canot sur glace ou du bon vieux pâté chinois. En effet, le patrimoine culturel immatériel désigne autant nos traditions que nos expressions particulières, vivantes et héritées de nos ancêtres (les rituels, le savoir-faire lié à l’artisanat, notamment). Mais comment déterminer ce qui est patrimonial de ce qui ne l’est pas? Et, surtout, comment peut-on conserver ou faire la promotion du patrimoine culturel immatériel?

Dans le contexte numérique qui est le nôtre, il importe d’interroger les différentes pratiques et d’identifier et d’exploiter des outils technologiques (comme la vidéo) qui peuvent contribuer à recueillir, sauvegarder, mettre en valeur et diffuser notre mémoire culturelle collective. Culture Centre-du-Québec a ainsi créé ce Guide dans le but de vous accompagner à ce sujet. Bonne consultation!

Consultez le Guide! Partagez-le!

 


Cet outil a été développé dans le cadre de la mesure 21 du Plan culturel numérique du Québec.