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Cahier des charges : création d’un site Web

La Machinerie, en collaboration avec ses partenaires Québec numérique et Culture pour tous, a développé un outil afin de vous aider à entrer de plain-pied dans l’ère numérique : « Cahier des charges : création d’un site Web » (2018). Téléchargez-le ici.

Un site Web est un incontournable pour la présence numérique, qu’il s’agisse d’une vitrine, d’un diffuseur de contenu, d’une plateforme de e-commerce ou d’une plateforme de gestion, un site Web doit faire l’objet d’une réflexion aboutie. Il doit s’intégrer dans les réflexions stratégiques.

Que vous ayez besoin d’effectuer la refonte de votre site Web existant ou d’en créer un à partir de zéro, cet outil vous accompagne de l’idéation et du design du projet jusqu’à la comparaison des différentes offres de services entre elles pour faire un choix éclairé (voir l’onglet « Plateformes et offres de services »). Cet outil peut vous être d’une aide précieuse pour structurer vos réflexions et pour le montage de votre investissement.

Il est à noter que cet outil est publié sous la licence BY-NC-SA issue des Creative commons afin de réglementer sa circulation dans le respect des droits de ses auteurs. Les droits associés sont donc les suivants :

  • citer qui est l’auteur de l’oeuvre originale;
  • aucune utilisation commerciale n’est permise;
  • l’utilisateur peut modifier l’oeuvre originale;
  • la licence doit toujours être utilisée sur toutes les formes dérivées de l’oeuvre originale.

Vous souhaitez communiquer directement avec La Machinerie? Adressez un courriel à [email protected].


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Gestion de projet : méthode agile simplifiée

La Machinerie, en collaboration avec ses partenaires Québec numérique et Culture pour tous, a développé un outil afin de vous aider à entrer de plain-pied dans l’ère numérique : « Gestion de projet : méthode agile simplifiée » (2018). Téléchargez-le ici.

Destinés aux gestionnaires et entrepreneurs culturels, le document « Gestion de projet : méthode agile simplifiée » vous aidera à intégrer la méthode SCRUM inspirée du mouvement Agile dans votre organisation.

Cette méthode est conseillée pour le développement des projets numériques, car elle intègre des processus circulaires, courts et souples. Il s’agit d’une approche par paliers, avec des cycles répétés de développement - pour une adaptabilité plus grande au contexte changeant de l’environnement.

Le numérique, notamment, fait évoluer les projets dans un contexte de changements continus, qui supporte mal les méthodes linéaires, rigides et avec peu de marge d’erreur. Cette méthode favorise également la collaboration et l’esprit d’équipe.

Avec cette méthode, un projet se décline donc en plusieurs cycles de courtes durées. Un projet (voir l’onglet « feuille de route du projet ») comprend plusieurs sprints, et chaque sprint possède son propre tableau de bord. Tel que mentionné dans l’onglet Contextualisation de l’outil : « Il est important de comprendre qu’il faut de la pratique et de la patience pour devenir fluide dans cette manière de fonctionner. »

Il est à noter que cet outil est publié sous la licence BY-NC-SA issue des Creative commons afin de réglementer sa circulation dans le respect des droits de ses auteurs. Les droits associés sont donc les suivants :  

  • citer qui est l’auteur de l’oeuvre originale;
  • aucune utilisation commerciale n’est permise;
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  • la licence doit toujours être utilisée sur toutes les formes dérivées de l’oeuvre originale.

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Cartographie de ma transformation numérique

La Machinerie, en collaboration avec ses partenaires Québec numérique et Culture pour tous, a développé un outil afin de vous aider à entrer de plain-pied dans l’ère numérique : « Cartographie de ma transformation numérique » (2018). Téléchargez-le ici.

Vous n’avez pas encore entrepris de transformation numérique? Cet outil vous sera utile tout au long de vos changements et pourra vous servir de boussole pour vous réorienter au besoin. Vous avez déjà entrepris des démarches de transformation numérique? Cet outil peut également être bénéfique pour l’optimisation de votre contexte actuel.

Conçue pour les artistes, gestionnaires et entrepreneurs culturels, le document « Cartographie de ma transformation numérique » vous aide à orienter votre réflexion dans le but de bien cibler vos besoins et objectifs à l’interne et à l’externe pour entreprendre un virage numérique dans l’ensemble de vos activités.

Cette cartographie sous forme de document Excel à remplir en trois étapes (Mes besoins; Mes objectifs; Ma stratégie) sera ainsi un précieux allié pour vous guider dans l’intégration de technologies numériques au sein de votre organisation (ex. : site Web, CRM, etc.). Il est recommandé de remplir l'outil en équipe sous la supervision d'un membre de la direction.

Il est à noter que cet outil est publié sous la licence BY-NC-SA issue des Creative commons afin de réglementer sa circulation dans le respect des droits de ses auteurs. Les droits associés sont donc les suivants :

  • citer qui est l’auteur de l’oeuvre originale;
  • aucune utilisation commerciale n’est permise;
  • l’utilisateur peut modifier l’oeuvre originale;
  • la licence doit toujours être utilisée sur toutes les formes dérivées de l’oeuvre originale.

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10 règles à suivre en matière de données sensibles

La collecte d’information (ci-après, les « Données sensibles ») est plus souvent qu’autrement la matière première d’un projet de création numérique. Tout comme une personne ne peut s’approprier unilatéralement le minerai du sol ou les arbres d’une forêt, la collecte et l’utilisation de telles Données sensibles font l’objet d’un encadrement juridique contraignant et restreignant.

Constitue généralement un renseignement personnel, tout renseignement qui à la fois concerne une personne physique et permet de l’identifier (aux fins du présent texte, les « Données sensibles »). En contrepartie, un renseignement personnel concernant une personne physique qui ne permet pas de l’identifier ne constituerait pas en soi une Donnée sensible. Par exemple, demander à un utilisateur d’indiquer son code postal pour mieux connaître la provenance géographique de sa clientèle ne constituerait pas en elle-même la collecte de Données sensibles. Cependant, effectuer la même demande, en y ajoutant, par exemple, le nom de la personne et son numéro de téléphone constituerait alors la collecte de Données sensibles.

Afin que les créateurs de produits culturels numériques puissent éviter tout faux pas en matière de collecte, d’utilisation, de communication et de conservation de Données sensibles, ceux-ci seraient encouragés à suivre les règles suivantes :

1. Respecter les principes généraux de l’article 37 du Code civil du Québec, à savoir :

  • Avoir un intérêt sérieux et légitime de collecter les Données sensibles;
  • Ne collecter que les Données sensibles nécessaires;
  • Obtenir le consentement lorsque nécessaire; et
  • Ne pas porter atteinte à la vie privée ou à la réputation.

2. Mettre en place une politique de confidentialité et la respecter. Voir notamment à cet effet le Générateur de politique de confidentialité de la Chaire L. R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique, rattachée au Centre de recherche en droit public (CRDP) de la Faculté de droit.

3. Indiquer clairement la raison pour laquelle les Données sensibles sont collectées, à savoir, préciser l’intérêt sérieux et légitime de le faire.

4. Limiter le nombre de personnes qui ont accès aux Données sensibles, à savoir, aux personnes qui « ont besoin d’avoir accès » à telles données.

5. Informer et sensibiliser les personnes qui ont accès aux Données sensibles : i) à leurs obligations; ii) aux conséquences collectives advenant que l’une ou l’autre de ces personnes ne respecte pas ses obligations; et iii) aux sanctions individuelles auxquelles s’exposent telles personnes.

6. Advenant que pour une raison ou une autre, une partie ou la totalité des Données sensibles soit hébergée dans une juridiction autre que la province de Québec, s’assurer que cette juridiction possède des règles concernant la protection des Données sensibles similaires à celles en place dans la province de Québec.

7. Ne pas communiquer les Données sensibles à un tiers sans avoir obtenu le consentement écrit préalable de la personne visée et, dans ces cas, indiquer à la personne visée qui sera le tiers qui recevra les Données sensibles et quelle utilisation il en fera.

8. Advenant que les Données sensibles aient été collectées dans le but de l’exploitation d’une entreprise, prendre connaissance des « Bonnes questions à se poser! » de la Commission d’accès à l’information.

9. Lorsqu’il n’y a plus d’intérêt sérieux et légitime à conserver les Données sensibles ou que celles-ci ne sont plus pertinentes à l’objet pour lequel elles ont été collectées, procéder à destruction de celles-ci (consulter à ce propos la fiche d’information préparée par la Commission d’accès à l’information).

10. Mettre en place un plan d’action advenant la perte ou le vol des Données sensibles. Voir à cet effet le document préparé par la Commission d’accès à l’information du Québec.

Enfin, étant donné qu’aux termes de l’article 37 du Code civil du Québec, l’utilisation des Données sensibles ne doit pas non plus porter atteinte à la vie privée ou à la réputation d’une personne, il peut être bon de se rappeler le dialogue attribué à Socrate (!), à savoir :

— Sais-tu, Socrate, ce que je viens d’entendre sur un de tes disciples?

— Avant, j’aimerais que tu fasses l’épreuve du triple filtre. Le premier est celui de la vérité. Es-tu sûr que ce que tu vas me dire est vrai?

— Je viens de l’entendre et…

— … c’est-à-dire que tu ne sais même pas si c’est vrai. Le deuxième filtre est celui de la bonté. Veux-tu me raconter quelque chose de bon sur mon disciple?

— Au contraire.

— Alors, tu veux me raconter quelque chose de mauvais sur lui sans savoir si c’est vrai. Cependant, on pourrait encore passer le troisième, celui de l’utilité, est-ce que ce sera utile?

— Pas beaucoup.

— Si ce n’est pas vrai, ni bon, ni utile, à quoi bon le raconter?

*

MISE EN GARDE : Cette publication a pour but de donner des renseignements généraux sur des questions d’ordre juridique. Les renseignements en cause ne sont pas des avis juridiques et ne doivent pas être traités ni invoqués comme tels. Nous vous recommandons de toujours obtenir l’avis de votre propre conseiller juridique avant de prendre des décisions ou des mesures susceptibles d’avoir des répercussions juridiques.


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« Le numérique qu’ossa donne? » L’usager au coeur de l’expérience

Le 6 décembre dernier avait lieu à la Bibliothèque de Drummondville l’événement « Le numérique qu’ossa donne? », faisant suite à l’événement du 11 octobre à Bécancour, organisés par la Direction de la Mauricie, de l’Estrie et du Centre-du-Québec du ministère de la Culture et des Communications du Québec, en collaboration avec Culture Centre-du-Québec et Québec numérique. Cette demi-journée de conférences nous a permis de dégager divers apprentissages face au numérique.

Le numérique au-delà des écrans? Oui, c’est possible!

Lorsqu’on pense expérience numérique, on a tendance à associer cette dernière à des appareils à écrans : ordinateur, portable, téléphone intelligent. Or, Jonathan Belisle de Studio Hello, avec sa conférence d’ouverture sur les expériences immersives et narratives, a su présenter les multiples possibilités d’applications du numérique en-dehors des écrans et des appareils à l’aide d’exemples de projets concrets réalisés.

Notons, à cet effet, la « machine à bienveillance », dont le paysage immersif sonore était modulé et créé par les mouvements de la foule. Grâce à des capteurs qui recueillaient des données, les effets sonores et visuels étaient créés par les déplacements de la foule en temps réel.

Valoriser le patrimoine par le jeu : une question d’expérience utilisateur

Dans un style narratif accrocheur, Geneviève Provencher-St-Cyr de Maelstrom créatif, a démontré comment l’expérience utilisateur a su guider un projet de mise en valeur auprès des jeunes d’un patrimoine historique voué à l’oubli.

L’activité de médiation culturelle « Menace sur la colonie » est une mission Minecraft qui a été développée pour les jeunes de 10 à 17 ans (événement tenu à Lévis en septembre 2017). Avec l’utilisation de Minecraft, une soixantaine de jeunes ont su collaborer pour une journée de jeu vidéo à reconstruire le Fort numéro-3 de Lévis à partir du plan d’origine afin de repousser la menace américaine en 1865.

L’originalité d’une telle application du numérique est l’utilisation d’un jeu immensément créatif et populaire pour redécouvrir le patrimoine historique. L’utilisateur est placé au coeur de l’expérience : le jeu invite ainsi à la création, à la collaboration, à l’apprentissage et au plaisir. Le projet a même dépassé son objectif : il est dorénavant utilisé en classe pour illustrer et accompagner les cours d’histoire!

L’atelier « Remix ta culture » : cocréer avec des partenaires inattendus!

Bérangère Furbacco et Jérôme Frédéric Bouchard (LLIO) ont animé l’atelier de cocréation « Remix ta culture » permettant de réinventer une expérience culturelle enrichie par la technologie. Il s’agit d’un jeu d’innovation codéveloppé par le Living Lab en innovation ouverte et Cpour.ca, où l’on pige des cartes : personnage, action, lieu culturel… pour construire de façon cocréative un récit, une histoire, qui invite les participants à placer l’expérience avant la technologie et à cocréer de nouvelles expériences pour les usagers.

Ce jeu permet de se familiariser avec les nouvelles technologies de façon ludique et de travailler avec des gens d’horizons différents. Chacun ajoute un morceau au portrait qui se dessine progressivement, et fait naître des idées originales; les idées progressent pendant tout l’échange. Au terme de l’activité, les participants doivent raconter une histoire (celle du personnage qu’ils ont pigé) pour partager l’expérience vécue. Les participants, tout en s’amusant, ont su expérimenter l’ouverture, le partage et la collaboration!

De la recherche : pour maîtriser le vocabulaire, connaître les enjeux et mesurer les impacts

Thierry Gateau était sur place dans le but de partager le projet de recherche (2017-2020) soutenu par le Fonds de recherche du Québec - Société et Culture (FRQSC) auquel il participe et qui vise à comprendre les bouleversement occasionnés par le numérique dans les chaînes de valeur de l’écosystème culturel québécois pour les secteurs des arts vivants, de la musique et des arts visuels.

L’étude est en cours et va bientôt amorcer la phase d’études de cas dès l’été 2019. D’une part, cette étude va aider à placer le numérique dans l’écosystème en place et, d’autre part, à distinguer le numérique en tant qu’outil ou discipline artistique. Rappelons que l’étude en est encore à ses débuts et qu’il sera fort intéressant de surveiller ses résultats. Restons à l’affût!

*

Finalement, pour répondre à la question : le numérique qu’ossa donne? Les réponses ne sont pas exhaustives, mais voici ce qui est bon de retenir :

  • le numérique nécessite la remise en question des méthodes de travail, de création et de penser;
  • il implique l’ouverture, la collaboration et le partage;
  • il invite à être à l’écoute de l’environnement et à s’adapter aux changements;
  • il nécessite de placer l’usager au coeur des expériences.

Billet rédigé avec la collaboration de : Samiha Hazgui


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Les principaux enjeux juridiques de la création collective

Afin d’éviter que cette citation s’applique à un projet numérique de création collective ou de création en collaboration, tous les participants à celle-ci devraient bien cerner et encadrer les enjeux d’une telle création.

LE NOM

Lorsque plusieurs personnes souhaitent créer et exploiter une œuvre collective, elles le feront souvent sous un nom commun. En plus de s’entendre sur le choix du nom et les méthodes de protection de celui-ci, les participants devraient également prévoir qui est le propriétaire du nom (y compris les droits dans tout nom de domaine utilisé), comment celui-ci peut être utilisé et l’utilisation de celui-ci par les membres du partenariat advenant que tel partenariat, quelle que soit sa forme juridique prenne fin.

LA PROPRIÉTÉ DE LA CRÉATION

Une création en collaboration appartient, règle générale, à chacun des auteurs y ayant participé (voir notamment l’article 13 de la Loi sur le droit d’auteur, Canada, L.R.C. 1985, ch. C-42 et les articles 27 et suivant de la Loi sur les brevets, Canada, L.R.C. 1985, ch. P-4). L’article 1030 du Code civil du Québec prévoit cependant que :

« 1030. Nul n’est tenu de demeurer dans l’indivision. Le partage peut toujours être provoqué, à moins qu’il n’ait été reporté par une convention, par une disposition testamentaire, par un jugement ou par l’effet de la loi, ou qu’il n’ait été rendu impossible du fait de l’affectation du bien à un but durable. »

Ainsi, à défaut d’entente entre les créateurs, l’un ou l’autre de ceux-ci pourrait, en tout temps, demander au tribunal de provoquer le partage.

Il est toutefois possible, voir essentiel, de prévoir des règles différentes. Ainsi, les créateurs peuvent convenir entre eux d’une période minimale pour le maintien de l’indivision, de la répartition des droits de propriété de la création advenant la fin du partenariat et des droits d’utilisation par les autres membres dans un tel cas, que ce soit par voie de licence ou autrement.

Il peut également y avoir lieu d’encadrer l’octroi de droits aux fins de la création de produits dérivés à partir de l’œuvre collective. En effet, bien que les produits dérivés puissent parfois constituer une source intéressante de revenus pour certains créateurs, ceux-ci auraient quand même intérêt à garder un droit de regard sur les produits dérivés afin de pouvoir maintenir un certain contrôle sur leur œuvre.

LA PRISE DE DÉCISION

Il existe deux principales causes de litige dans le cadre de tout partenariat, à savoir : l’argent et la prise de décision. Toute entente relative à une création collective devrait donc prévoir un mécanisme de répartition des revenus parmi les créateurs de l’œuvre (y compris les revenus découlant de tout produit dérivé) et un mécanisme de règlement des différends, surtout dans les situations où le nombre de participants ou de créateurs est pair. Dans ce cas, il est notamment possible de prévoir qu’en cas de différend entre certains membres d’un groupe, le litige soit soumis à une tierce personne en qui chacun des membres du partenariat a confiance.

LA FIN DU PARTENARIAT

En plus des éléments ci-haut mentionnés, il y a lieu pour les membres du partenariat de prévoir : 1) les évènements qui peuvent provoquer la fin de partenariat; et 2) les conséquences de la fin du partenariat.

Les événements pouvant mettre fin au partenariat peuvent être divers, notamment une entente à cet effet entre les divers partenaires, le décès ou la faillite d’un membre, la commission par un membre d’une infraction qui porte atteinte au partenariat ou le défaut par l’un ou l’autre des membres de respecter ces engagements et obligations contractuelles envers le partenariat.

Par ailleurs, en complémentarité des éléments ci-haut discutés concernant les conséquences du partenariat (utilisation du nom et propriété des droits liés à la création), il y a lieu pour les membres du partenariat de prévoir comment sera effectué l’assumation des dettes et autres obligations du partenariat advenant la fin de celui-ci.

En effet, à défaut d’entente entre les membres du partenariat sur les conséquences de la fin de celui-ci, cette situation pourrait rapidement dégénérer en conflit (voir à ce sujet : New Order et Peter Hook se rabibochent… sur le business).

*

Force est de constater que la création collective, tout comme tout autre partenariat d’affaires, doit faire l’objet d’un cadre juridique compris et accepté de tous les participants afin que la relation soit et demeure la plus harmonieuse possible. Bien que Oscar Wilde ait écrit « Le mariage est la cause principale de divorce », une création collective bien encadrée peut être un succès si celle-ci est bien encadrée.

 

MISE EN GARDE : Cette publication a pour but de donner des renseignements généraux sur des questions d’ordre juridique. Les renseignements en cause ne sont pas des avis juridiques et ne doivent pas être traités ni invoqués comme tels. Nous vous recommandons de toujours obtenir l’avis de votre propre conseiller juridique avant de prendre des décisions ou des mesures susceptibles d’avoir des répercussions juridiques.


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Outils gratuits pour les OBNL : s’organiser, collaborer, communiquer et promouvoir

La technologie offre une foule d’outils à votre disposition dans le but de gérer efficacement votre OBNL. En voici quelques uns, gratuits et disponibles afin de faciliter l'organisation, la collaboration et la communication au sein de votre équipe. À découvrir!

Trello (pour une alternative aux nombreux tableaux Excel)

L’outil Trello est un outil de gestion de projet très visuel qui peut vous aider à organiser efficacement vos idées et projets avec la création de différents espaces (que l’on appelle des boards, ou des tableaux). Aux tableaux, vous ajoutez des cartes qui représentent vos listes de tâches et vos listes d’idées (en cours, terminées, en attente ; date butoir, etc.) C’est un outil particulièrement dynamique qui peut être utile au quotidien pour les organismes.

Slack (pour éviter l'inondation des courriels)

L’outil Slack vous permet de communiquer au sein de votre organisation et de suivre l’avancée des différents projets.

Google G Suite (pour obtenir sur une seule plateforme tous les outils de base pour faire évoluer votre organisation)

« G Suite pour les associations » vous donne accès gratuitement à G Suite Basic et ses outils, tels gmail, agenda, docs, drive et hangouts.

Doodle (pour faciliter les prises de rendez-vous)

Doodle.com est un site Web pour planifier les sondages. C’est un outil intéressant et gratuit, utile notamment quand vient le temps de planifier une rencontre avec plusieurs membres de votre organisme.

Programme Google Ad Grants (pour diffuser votre contenu promotionnel)

Plusieurs conditions s’appliquent, mais Google Ad Grants peut vous octroyer un don de 10 000 $ par mois en publicité AdWords. Cliquez ici pour en apprendre davantage sur le programme Google Ad Grants.

CANVA (pour produire des visuels attractifs)

Besoin d’éditer des visuels? Canva est un outil adapté pour préparer de beaux contenus pour les réseaux sociaux.


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Stratégie numérique : de l’intention à l’action

Avec la volonté d’assurer un partage de connaissance, Québec numérique a développé plusieurs outils afin de vous permettre d’entreprendre la transformation numérique de votre organisation, votre secteur ou votre territoire. Ces outils ont été développés et expérimentés lors de la journée  Stratégie numérique : de l'intention à l'action proposée dans le cadre du Forum des innovations culturelles 2018 (FIC).

Le présent billet propose divers outils et ressources pour vous aider dans votre projet de transformation numérique.

Qu’est-ce qu’une stratégie numérique?

« Une stratégie numérique est un processus de transformation et de développement permettant de s’adapter aux changements de son environnement amenés par la nouvelle économie. » (« Stratégie numérique » : Lexique Cpour.ca)

Contrairement au plan numérique, qui se veut une représentation sous forme de plan, de tableau ou d’un schéma, la stratégie numérique est basée sur des actions - celles-ci permettant de poursuivre, d’entreprendre ou de collaborer aux transformations.

La stratégie implique un processus itératif. L’itération désigne l'action de répéter un cycle : cette approche est utilisée pour résoudre un problème, prototyper des idées, tester, expérimenter et trouver des solutions innovantes. Ainsi, les organisations qui se doteront d’une stratégie numérique favorise le changement - et passe de l’intention à l’action.

Quel est son processus?

En mode solutions a proposé, dans le cadre du FIC 2018, un atelier pratique et interactif très stimulant pour expérimenter le processus. À l’aide d’un gabarit créé en Creative Commons par Cpour.ca, nous vous proposons un outil de suivi et de rétroaction pour entreprendre votre processus.

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Version PDF téléchargeable (cliquez ici)

Vous pouvez ainsi progresser dans votre transformation numérique en réalisant ces 5 étapes :

  1. Préciser l’intention commune.
  2. Définir ensemble le processus.
  3. Établir collectivement un diagnostic.
  4. Repenser collectivement l’organisation, le secteur ou le territoire.
  5. De la stratégie au plan numérique : rédaction, déploiement et suivi.

Les valeurs de la culture numérique sont indissociables du processus de transformation numérique. Les valeurs d’ouverture, de collaboration et de partage font appel à la capacité de l’organisation à faire face aux changements et doivent teinter la démarche de réflexion.

Comment entreprendre le changement de valeurs?

Pour réussir ce changement de valeurs, et plus concrètement développer une culture de l’expérimentation et du prototypage, il faut faire appel à des leviers d’innovation. Ces leviers (postures, outils, démarches) d’innovation ouverte vous permettrons d’accompagner votre transformation numérique et/ou l’élaboration de votre stratégie numérique.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les leviers d’innovation, consultez le billet : « Pratiques et leviers d’innovation ouverte pour repenser collectivement son organisation, son secteur ou son territoire ».

Expérimentation et retour sur l’expérience

Le 10 avril 2018 avait lieu, dans le cadre du Forum des innovations culturelles, une journée de formation, d’inspiration et d’échange sur la transformation numérique des organisations artistiques et culturelles. Cette journée offrait aux organisations sectorielles et territoriales oeuvrant dans le domaine de la culture la possibilité d’entreprendre une réflexion en matière de transformation numérique.

Québec numérique souhaitait que cette journée soit teintée des valeurs de la culture numérique : l’ouverture, la collaboration et le partage. Divers outils ont été présentés, discutés, testés et formulés, et nous vous proposons le fruit de ce travail collectif sous forme de vidéos :

L’Esprit numérique  (cliquez ici)

À partir de l’impulsion de Sylvain Carle en conférence d’ouverture, les participants ont été invités à définir collectivement l’esprit numérique.

Retour d’expérience : stratégie numérique (cliquez ici)

Des acteurs ont été invités à partager leur processus de transformation organisationnelle, sectorielle ou territoriale lors de la journée Stratégie numérique du Forum des innovations culturelles 2018. La formule était intimiste et leur a permis de partager leurs visions, leurs succès et leurs embûches.

Prêt à passer à l’action?

Les leviers de l’innovation ouverte ainsi que les étapes du processus de transformation énoncés ci-haut sont des outils développés pour favoriser le travail collaboratif à la base du passage à l’action. Ces outils sont à la disposition du milieu culturel et sont prêts à être téléchargés et personnalisés selon les contextes de chaque réalité. C’est pour cette raison qu’ils sont partagés sous licence Creative Communs Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Partage dans les mêmes conditions.

Québec numérique demeure à l’écoute et disponible pour accompagner les organisations qui souhaitent utiliser ces outils, ou encore mettre à jour et développer de nouveaux outils. Dans le cadre de son mandat d’accompagnement, fixé par le Plan culturel numérique du Québec, Québec numérique peut guider les organisations numériques dans leur réflexion et leur processus de transformation. Cet accompagnement se veut de base (accueil, référencement, soutien, aide, etc.) et vise l’appropriation du numérique ou la transformation plus importante au sein de l’organisation artistique et culturelle.

 

 


Pratiques et leviers d’innovation ouverte pour repenser collectivement son organisation, son secteur ou son territoire

Living Lab, Design Thinking, FabLab, hackathon, opendata représentent des mots ou des expressions qu’on utilise pour parler d’innovation. Plusieurs d’entre eux sont des anglicismes ou des néologismes proposant des pratiques, des processus ou des leviers pour repenser collectivement son organisation, son secteur ou son territoire.

L’innovation ouverte consiste à solliciter des compétences externes pour développer des produits ou des services innovants. Il s’agit donc d’ouvrir les frontières de son organisation, de collaborer plus et mieux, et parfois d’impliquer les usagers dans le processus de design et de conception. On fait donc appel à ces leviers pour accompagner la transformation numérique de son organisation et créer des espaces de rétroaction.

Quels sont les leviers d’innovation?

Les leviers sont nombreux. NESTA propose un schéma représentant ceux-ci. Ainsi, on apprend, par l’observation de ce schéma, qu’il existe des leviers centrés sur l’humain et d’autres centrés sur la technologie (ligne verticale du schéma). De plus, certains leviers favorisent la compréhension des problèmes tandis que d’autres proposent de favoriser l’émergence de solutions (ligne horizontale du schéma).

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Le LLIO en innovation ouverte (LLIO) du Cégep de Rivière-du-Loup propose un lexique non exhaustif des pratiques et des leviers les plus courants au Québec. Cliquez ici pour télécharger le lexique LLIO.

Quels leviers choisir?

On choisira son levier en fonction de ses intentions et de l’effet recherché. À partir des expériences exprimées par les acteurs lors du Forum des innovations culturelles - Stratégie numérique, les participants de la journée ont procédé à une réflexion cocréative à propos du processus. Ils ont été invités par le LLIO à repenser leur organisation, leur secteur ou leur territoire à l’aide des leviers d’innovation. Cet atelier a permis de comprendre l’importance de la pratique de l’innovation ouverte et de choisir les leviers adaptés à leur transformation numérique.

Télécharger la Présentation.

Télécharger l’outil Exploration de leviers d'innovation.


Cet outil a été développé dans le cadre du Plan culturel numérique du Québec.

 


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L’esprit numérique, c’est quoi?

L’esprit numérique, qu’est-ce que c’est? Avoir l’esprit numérique, c’est, entre autres :

  • l’humain comme préoccupation au coeur du numérique
  • faire une multitude d’expériences
  • la collaboration
  • s’amuser en expérimentant
  • l’ouverture et l’adaptation

Dans cette capsule vidéo, les différents intervenants du Forum des innovations culturelles 2018 sauront répondre à cette question. Bonne écoute!

https://www.youtube.com/watch?v=y8Y4HD-tOU4&list=PL5SPaYZworaMAG7EY_eNkr7OE43MKi8YL&index=1


Cet outil a été développé dans le cadre du Plan culturel numérique du Québec.